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mardi 18 février 2025 à 06:10

Conseil municipal de Montceau-les-Mines : Débat d’orientation budgétaire

Les échanges entre les élus ...Des élus de l’opposition quittent le conseil municipal



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Eric Commeau

Un document assez complet. Ce qu’il manque, mais c’est sans doute du au fait d’une période compliquée au niveau national, c’est un certain nombre de chiffres sur les mauvais coups portés aux collectivités territoriales. Le mauvais coup est moins important que ce qu’on pouvait craindre. Le nouveau premier ministre a réduit les efforts requis.

Cela veut dire que la Région le département vont moins distribuer d’argent aux communes. Les suventions aux investissements vont être réduits, notamment le fond vert. Revenant sur l’INSEE, mais les chiffres sont les chiffres. Ces chiffres, vous les inscrivez dans votre DOB. Le constat, c’est qu’on continue de perdre de la population. On a perdu plus de 1100 habitants en deux ans. On voit bien que la tendance est là et qu’elle s’accélère. Je ne suis pas allé demander à l’INSEE. Même si on peut contester ces chiffres, on voit bien la tendance. Mais cela devient exponentiel. L’enjeu c’est le logement. Oui. Chez nous, il n’y a pas de confusion. Nous n’avons pas été entendu ici et ailleurs. Il fallait sortir des sentiers battus. Oui c’est le vrai enjeu. Ce sont des contribuables en moins, moins de d’impôts. Ce sont des effectifs qui réduisent dans nos écoles, une baisse des dotations de l’État et des conséquences sur les politiques publiques : les impôts, la CAF etc. On nous parle de fusionner les deux commissariats de police. Cela va être un sacré débat. Au-delà de la polémique sur les chiffres, la question des logements est une vraie question. On n’a pas eu la réflexion nécessaire sur ces points à temps.

 

Je voudrais sortir un peu du discours de M. Duparay et qui a ignoré certains tableaux. Sur le fonctionnement, on est en déficit de 342 000 €. Vous n’en avez pas parlé. On a une épargne brute négative. Et avec l’épargne nette, on va atteindre plus 1 500 000 € en 2025 en négatif. Je pense que vous sous-estimez cette épargne brute négative.

Sur les investissements et le PPI, j’ai repris des chiffres que vous aviez annoncés dans le budget primitif 2024 et les chiffres qu’on a votés sur la décision modificative. Au BP, vous nous annonciez 16 millions d’investissements environ.Puis on est tombé à 12 millions. En 2025, on tombe à 8 millions. Pour les recettes, en 2024, vous nous annonciez 16 millions. Au CA prévisionnel, on est plus qu’à 12 millions. Et l’emprunt, dans ces recettes, on vous avait dit qu’il serait difficilement tenable, il est passé à plus de 7 millions d’euros. On a plus que doublé l’emprunt. Maintenant le budget 2024, vous l’équilibrez en faisant appel à l’emprunt à plus de 60 % de vos recettes. Vous étiez optimiste. L’encours de la dette augmente mécaniquement. On est passé de 13 millions à 29 millions. Quand on ramène ça au nombre d’habitants. En 2020, la dette est passé de 704 € à 1746 € par habitant. Vous avez multiplié la dette par Montcellien par 2,5. Enfin vous vous rendez compte que votre PPI n’était pas tenable. On vous l’a dit, on vous l’a répété. L’avez-vous enfin entendu, ou bien les rappels à l’ordre des services de l’État ? J’ai repris vos PPI.

Vous avez changé la focale. Vous nous annonciez un Ppi à 47 millions avec 18 millions de subventions. En septembre, vous aviez rajouté un petit million. Aujourd’hui le Ppi tombe à 43,5 millions. On est sur la période 2020-2026. Vous avez réduit fortement vos ambitions.

Mais aucun prévisionnel sur le taux de subventions. Donc recours aux emprunts.

Je ne sais pas toujours comment cela va finir. Cela ne tiendra pas parce que votre PPI reste intenable parce que le taux de subvention de l’État, des régions, va baisser. Vous n’avez toujours pas réalisé la petite manipulation de basculement de la dette à la SEM. Vous êtes encore dans une forme de déni, moindre qu’il y a un an. Mais vous êtes toujours dans une forme de déni. La prospective budgétaire, vous annoncez 3 exercices budgétaires déficitaires. Et c’est encore une vision très optimiste. Dès 2026, vous en remettez pour 5 millions. Pensez à ceux qui vous succéderont. Vous avez tenu compte des alertes, mais vous n’avez pas fondamentalement rectifié le tir.

 

Vous avez transformé des peut-être en c’est certain. Le moment de vérité, ce sera le compte administratif 2024. On est passé à l’équilibrage avec des ventes. « Nous ne pouvons nous en sortir qu’en faisant exploser l’endettement. » C’est certain. On ne vous reproche pas d’investir. C’est normal. C’est bien d’avoir de l’ambition pour sa ville. Oui les réalités budgétaires se sont rappelés à bous. Ce qui nous questionne, c’est votre capacité à gérer, vous et votre équipe. La dérive s’est décélérée mais pas suffisamment. Notre constat, c’est que vous avez été dans une démarche volontariste. Vous avez employé la méthode du Président que vous soutenez : vous avez fait des investissements quoi qu’il en coûte. Vous avez oublié qu’on était une petite ville moyenne avec un passé glorieux.

Mais il n’y a pas eu de réflexion sur la place de Montceau dans son bassin. Il aurait été important de réfléchir à nos équipements sportifs, culturels à l’échelle du bassin minier. Cela ne pourra pas se faire d’ici la fin du mandat. Pendant une heure et demi, vous nous avez montré ce qui allait bien, en mettant sous le tapis ce qui allait moins bien. Quels seront les moyens à l’avenir ?

 

Lionel Duparay

 

Je vais vous rejoindre. On a beaucoup investi. La stratégie qui a été la nôtre dès le début, certaines choses ont été décalés, repoussés en fonction des opportunités. Ce qu’on a entrepris, on a toujours dit qu’on y allait si on était bien financé. Jean Bouveri, on y est allé parce qu’on avait les financements. Les investissements qui ont été faits… 10 ans d’investissements, il fallait en faire dans les cantines qui ne pouvaient plus recevoir. Est-ce qu’il faut rénover ce qui existe ou construire ? C’est un choix cornélien. On a voulu rénover ce qu’on avait. On a voulu aussi mutualiser au Bois du Verne et se dire qu’en fonctionnement, ce sont des résultats qui vont porter.

Pour l’éclairage public, le sentiment de sécurité est important.

Vous parlez de la SEM. Oui il a fallu faire un modèle. On a l’avantage d’avoir des personnalités de la société civile qui veulent s’investir pour la ville. On a revu des choix par rapport aux transferts. L’idée est d’avoir une stratégie plus sectorisée. La place Carnot pourrait être un lieu d’acquisition de la SEM ? On a aussi des locaux qui peuvent avoir un intérêt et qui ne seront pas cédés à la SEM.

Se pose la question des équipements et de leur centralité. D’autres communes qui ont des adhérents doivent-elles participer à ces équipements ?

 

C’est la question. Est-ce que ça doit se régler au niveau intercommunal ? Au niveau des factures ? Toutes ces questions sont complexes. Faut-il fusionner des communes ? Vous parliez de l’INSEE, Mme Le maire des réserves sur les calculs et la méthode de calcul de l’INSEE.

La moyenne de perdre de la population est assez prégnante. Il y a un frémissement de stagnation. L’attractivité, ce sont les équipements scolaires. C’est un ensemble de choses, ce sont des choix.

 

Marie-Claude Jarrot

 

Je l’ai dit et redit. Nous avons transformé la ville. Les enfants ne pouvaient plus manger dans les cantines. Oui nous avons rénové le gymnase Bouveri subventionné à 72 %.

Oui le cinéma. Oui nous avons rénové la maison de santé pluridisciplinaire et participons au fonctionnement de la maison départementale de santé.

Nous ne sommes pas de fourmis. Nous n’avons pas de temps étant donné l’Etat de la ville.

 

Nous devons emprunter sur de longues années pour reconstruire la ville. Nous avons emprunté à des taux intéressants. Oui nous allons continuer. Nous n’avons as augmenté les impôts. En parallèle, nous n’avons pas augmenter à proportion les services publics. Nous avons des tarifs, mais nous n’avons pas augmenté à proportion nos services publics. Nous sommes une ville qui appartient au territoire de tous les possibles et qui travaille avec acharnement, territoire d’industries, à passer d’un passé glorieux à un avenir tout aussi glorieux pour installer la production de nouvelles énergies.

Ce qui a été présenté par Gazel, c’est la suite. Ce n’est pas nous qui avons commencé. Le Mecateam, c’est mon prédécesseur. J’espère que beaucoup de personnes nous écoutent. Nous avons la RCEA, une logistique extraordinaire, qui a été réparée. La RCEA traverse notre ville. Le TGV dessert notre ville, gare équidistante du Creusot et de Montceau. Merci André Jarrot. Nous avons un site clé en main. Nous allons reconstruire notre hôpital, un hôpital de proximité. Nous avons les financements. On nous fait confiance. Pensez-vous que nous aurions été accompagnés sur nos lignes de trésorerie. Nous sommes une ville avec des ambitions. Nous avons de l’avenir. Montceau est une ville merveilleuse qui mérite ce que nous lui apportons. Nous sommes des gestionnaires ambitieux et des bâtisseurs.

Nous ne pourrions faire plus de sport. On en a encore à rénover. Je voudrais vous donner quelques explications. Oui d’accord sur les coupes, le fond vert. Il se trouve qu’on ne perd pas trop de DGS avec l’équilibre de la DST. Nous avons donné du pouvoir d’achat très important aux agents. Ce qui me préoccupe, ce sont les agents de catégorie C qui ont besoin d’avoir un pouvoir d’achat amélioré.

Vous avez parlé de la position de l’INSEE. Je ne vais pas me targuer d’avoir + 115 habitants.

Vous avez dit qu’on faisait un effort réel pour les écoles. Le Préfet a évoqué la fusion des deux commissariats. Nous allons en parler. Vous avez dit qu’on avait réalisé que 75 % du PPI. 75 % de réalisation d’un PPI, c’est remarquable. Oui on a des lignes de trésorerie. Nos subventions sont de plus en plus décalées. L’épargne brute est négative en raison de la hausse de l’énergie, du personnel, de l’assurance. Nous faisons face à des augmentations que nous assumons, face à des recettes qui sont limitées parce que nous n’avons pas augmenté la cantine, les transports. Nous avons augmenté beaucoup moins. Nous n’augmentons pas les impôts. L’épargne nette est négative en raison du remboursement de la dette. Nous avons emprunté pour financer les investissements nécessaires à la ville. Cela n’impacte en rien les montcelliens.

 

Qu’est-ce qui compte pour les montcelliens ? Être dans de belles écoles. Que les impôts n’augmentent pas. Tout ça, les gens sont contents… que le terrain de rugby soit bien entretenu. Aucun impact sur leur mode de vie, si ce n’est améliorer leurs conditions de vie. Montceau est au coeur de la France. Montceau est traversée par le canal, c’est extraordinaire. En accord avec le Président de la CUCM, nous allons redemander le logo que nous avions perdu de commune touristique. On ne sera pas les seuls. Mont Saint-Vincent est très touristique. Nos agents, on les accompagne.

Les montcelliens ne sont pas impactés. Nous avons investi en 5 ans plus de 30 millions. C’est un honneur pour nous. Et nous avons fait des choses très symboliques. Toutes les rues que nous avons baptisées, ville de la résistance.

 

Isabelle Louis

 

Je vais me permettre de répondre à la création d’un groupe. Il ne s’agit en aucun cas de quelque chose de brouillon. Il me semble que nous sommes les mêmes. Il s’agit d’une amélioration démocratique qui nous permet à moi et Madame Boguet de diversifier la parole.

Pour revenir à ce DOB, une épargne nette négative en 2025 à hauteur de plus d’un million d’euros. Une épargne nette négative signifie une condition financière dégradée. Nous constatons une réalité de subventions de 4 millions d’euros au lieu des 7 annoncés.

 

Comment avec des chiffres aussi divergents, peut-on créditer la crédibilité de vos tableaux ? Malgré  vos explications, les augmentations, mais comment peut-on avoir des tableaux aussi discordants. Au gouvernement, on a eu le Mozart des finances, on sait tous où cela nous a amené. Avec une section de fonctionnement qui augmente de 2 millions d’euros, je crains bien d’avancer sur des sables mouvants.

On a un canal et un port. Vous envisagez plus de ponts de stationnement pour les usagers. A aucun moment, je ne vois apparaître l’évolution du port comme une offre étendue en lien avec l’économie locale. Au chapitre de la police municipale, on apprend une brigade des dépôts sauvages. On se rend compte que ce sera encore difficile d’identifier les coupables. On note la formation à l’armement de notre police municipale. Cela appelle notre prudence. L’emploi de ces équipements doit être mesuré. Ma volonté n’est pas de pointer du doigt notre force publique mais d’engager à une vigilance sur l’armement et qui est davantage de la charge de la police nationale.

 

Concernant les logements, vous avez engagé un listing des biens sans maître. Je dis qu’il faut être volontariste, c’est très bien. Il faut être efficace, c’est beaucoup mieux. Les travaux de la friche Loison n’ont pas encore commencé. Combien de fois vous nous avez dit que le projet repartait. Aujourd’hui rien n’est visible. Alors vous allez nous dire que ça va commencer, sauf que ce projet débuté en 2014 demande encore une modification de notre règlement d’habitation.

 

Quelle autre friche urbaine serait dédié aux habitations intermédiaires ? Concernant la politique culturelle, c’est être en résonance avec notre territoire. C’est pour moi, c’est de langue de bois. L’identité très spécifique de notre ville ne tient pas seulement au soutien à une politique culturelle.

Nous avons de beaux projets à encourager. Pour moi, c’est affirmer l’histoire de Montceau-les-Mines. Hier même lors de l’AG du Lavoir des Chavannes, vous avez fait état de plusieurs projets : un acheteur qui revient… ou bien l’inscription au patrimoine international de l’Unesco. On ne sait pas où on va. Vous allez installer une ferme photovoltaïque. C’est la seule certitude. Hier vous annoncez l’utilisation de cette forme pour la mise en lumière du Lavoir des Chavannes.

Pour le pôle éducation enfance, nous devons reconnaître le travail sérieux. Comment ne pas constater aujourd’hui que tous les fonds d’investissement ont été fléché vers le Bois du Verne et le pôle socio-éducatif pour ce quartier. Celui-ci concentre la majorité de vos investissements : pas moins de 5 chantiers majeurs, 11 millions d’euros. Vous vous êtes employé à chiffrer pour les écoles. Mais comment allez-vous faire ? Nous n’aurons pas les moyens de rénover tous les quartiers avec la même ambition que pour le Bois du Verne. Quelle sera la qualité des services pour les autres quartiers ? Force est de constater que votre projet était mal calibré.

Les fameuses charges de centralité. La CUCM prévoyait une enveloppe de 700 000 € pour l’attractivité de Montceau. L’enveloppe a été renvoyée pour l’école Jules Verne au lieu de la base nautique du Plessis.

Il s’agissait d’une enveloppe conséquente dédiée à l’attractivité de Montceau. Finalement on en vient à piocher dans la tirelire de la CUCM. Vous êtes des bâtisseurs trop ambitieux.

 

Enfin vous nous répondrez en affichant les bâtiments en 2014. Pour une fois, j’aimerais vous faire une démonstration. La Chambre régionale des comptes rend son rapport en 2017 : cette commune touchée par la fin de l’extraction minière, s’était portée propriétaire d’un patrimoine lourd et diffus. Qui étaient les maires au début des années 80 et 90 ? Loin de moi de jeter la pierre à ces hommes de bonne volonté. Enfin vous titrez ce DOB, une ville qui change la vie. Mais qu’en est-il de l’aide à ceux qui n’ont pas de quoi se loger décemment. On note que les demandes de logement d’urgence augmentent. Qu’en est-il de l’accompagnement solidaire aux personnes en situation de handicap ?

Je conclurai qu’il ne faut pas rêver qu’on ne peut attendre d’une commune de droite une véritable politique de gauche.

 

Gérard Gronfier

 

Le sujet de dépôt sauvage est un sujet délicat dans toutes les communes. On travaille avec la police municipale en charge de la salubrité. La police, les agents armés ont fait l’objet d’une formation. On a longuement réfléchi à la situation.

 

Lionel Duparay

 

Concernant le port de plaisance, je n’ai pas bien compris votre position. Sur l’urbanisme, il y a le temps de l’urbanisme. C’est avoir des terrains, faire de la préemption pour rendre attractif. Pour les friches, ce n’est pas de notre fait. La friche Blanchard, il devait y avoir un nouveau dépôt de permis. Une partie a été faite. Vous parlez d’autres projets. Loison, il y a eu des soucis.

Quand on parle de ce qui va mal, on doit aussi parler de ce qui se passe bien.

Concernant les îlots urbains dégradés, je vous retourne la question en tant que vice-présidente de la CUCM. Cela fait plusieurs fois que je demande que ce qui doit être purgé le soit par la CUCM. Vous oubliez la culture urbaine. On nous a critiqué sur le skate parc. Sur le photovoltaïque, vous confondez le producteur du consommateur.

 

Concernant l’éducation et l’enfance, oui la chambre régionale des comptes parlait d’un patrimoine lourd et diffus. Oui on a des équipements. Lourd et diffus, sur le site de rue Lafontaine, on a regroupé les associations. Déjà la rationalisation. Le Bois du Verne, c’est exactement cela. Au fur et à mesure des opportunités, on a fait un projet. La Carmi n’était pas vendeur. Finalement, ils étaient de nouveau vendeur. On fait quoi ? On rationalise. Cela veut dire flécher les 3 millions sur 6 sites scolaires ? Ce sont des projets qui ne sont alors pas subventionnables. Quand on traite un bâtiment, on le traite entièrement pour ne pas avoir besoin d’y revenir.

Au Bois du Verne, cela a été la logique : faire un bâtiment novateur, très ambitieux. Vous parlez de la base nautique. C’est de l’adaptation en fonction des événements. Nous avions de très grandes ambitions avec la base du Plessis. Pendant 3-4 ans, nous avions toutes les autorisations. Je pense qu’il ne va plus y avoir beaucoup d’étangs accessibles. Vous confondez les compétences des uns et des autres. Vous évoquez des compétences qui sont celles du département.

 

Marie-Noëlle Laforêt

 

Je crois que vous vous êtes associés à LFI. Je pense que le commissariat fait un travail merveilleux avec le réseau VIF. Je pense que la solidarité, on fait beaucoup de travail. Mme Boguet, vous savez, qu’on vous avez beaucoup aidé pour des colis d’urgence. Je pense que la solidarité, nos équipes le font merveilleusement bien. On ne sait pas toujours ce qu’on fait. Je pense que côté solidarité. Merci pour les critiques.

 

Marie-Claude Jarrot

 

Vous êtes passionnée, déchaînée. On ne vous reconnaît pas. Je vais resituer le débat que nous avons eu pour la constitution de votre groupe. Je vous ai téléphoné étant donné l’importance de ce conseil qu’il y ait une seule prise de parole par groupe, que ce serait bien de vous organiser avec votre chef de groupe. Je vous ai demandée si vous aviez des informations sur la commission finance. Je vous ai même dit que je ne pourrais pas tout modifier, repasser des commissions, vous seriez systématiquement invitée. Madame, je vous ai dit, je vous inviterai systématiquement aux commissions. Je voudrais revenir sur un certain nombre de points sauf sur un point qui n’est pas très élégant. Je ne vous reconnais pas.

Vous évoquez les dépenses de fonctionnement. Oui c’est redondant. Votre collègue a parlé et vous avez dit la même chose. Je ne suis pas sûre que vous connaissiez la définition de l’épargne nette et de l’épargne brute. J’en suis même persuadée comme vous ne connaissez pas les vecteurs culturels.

Incompréhensible.

 

Je vous engage de nous instruire sur les vecteurs culturels que nous n’utilisons pas pour construire notre politique culturelle. Vous avez évoqué le TSB. J’ai longuement expliqué pourquoi nous avions fait évoluer le TSB.

Après on a l’impression que vous avez fait un inventaire à la Prévert. Ensuite vous faites un processus de généralisation, processus de manipulation connu de tous les étudiants en communication.

Le patrimoine minier, incompréhensible… je ne reconnais pas Mme Louis. D’habitude vous avez un propos construit. Vous êtes tous venus à l’AG du Lavoir des Chavannes, qu’il y avait un potentiel acquéreur. Madame, je pose la question mais je ne vais pas vous demander la réponse. A combien de spectacles avez-vous assisté à l’Embarcadère ou aux ADJ ? Je connais la réponse.

 

Concernant Madame Simone de Beauvoir, je me suis arrêtée de la citer du moment que j’ai su ce qu’elle faisait en compagnie de Jean-Paul Sartres. Il faut cibler vos attaques. Je me réjouis d’un débat avec vous Madame. Et la rue des Oiseaux. Je pense que là encore vous vous trompez d’adresse. Vous parlez du 42-44. Vous ne parlez pas du 42-44 ?

 

Laurent Selvez

 

Sur la période 2024-2025, nous allons perdre du personnel. Comment faire avec le peu de moyens qui leur sera accordé l’année prochaine ?

Comment on fait pour faire aussi bien qu’aujourd’hui avec des moyens en baisse significative… A moins qu’il y ait de grosses différences entre le budget et le DOB ?

 

75 % de réalisé ? Pas sûr. Reprenez les chiffres. Il y a des écarts. Faut-il croire vos chiffres ? Je compare souvent le navire municipal à un bateau qui avance dans la brume vers un iceberg et sans capitaine. Je crois qu’on a touché l’iceberg. Vous êtes encore en train d’écouter l’orchestre pendant que le bateau est en train de couler.

L’épargne brute et l’épargne nette est négative. Je ne suis pas votre élève Madame le Maire. L’épargne brute de la ville, la différence entre les recettes et les dépenses de fonctionnement sont dans le négatif. Nous avons dépensé plus que ce que nous avons encaissé.

Pour refaire l’histoire du PPI quelques instants, vous avez recommencé ce mandat après une réélection difficile. Vous avez relancé la ville dans une campagne d’investissements massifs. Grisée, dopée, par la possibilité offerte de prolonger la période des prêts, je pense que vous y avez cru. Vous avez joué aux apprentis sorciers.

47,5 millions d’euros pour le PPI, c’est irréaliste car notre ville n’avait pas les moyens de les financer. Vous actionnez non pas la planche à billets mais la facilité à l’emprunt. Reprenez les comptes-rendus de l’époque M. Duparay. 20 millions d’emprunts. Là où vous nous promettiez des subventions et du financement… oui investir c’est bien quand on en a les moyens. Ces alertes n’ont pas suffi. Vous nous promettez de poursuivre cette politique qui conduit la ville à une catastrophe.

 

C’est aujourd’hui pire que le reste. Vous n’y remédiez pas. Vous nous prévoyez une épargne brute négative pour 2025-2026. Vous vous êtes arrêté là.

Cela fait plusieurs années que nous sommes dans cette situation. Vous ne pouviez pas prévoir la crise énergétique. Nous sommes dans une situation compliquée. Nous ne maîtrisons plus rien : 25 millions de dépenses. La ville n’a plus les moyens de rembourser le capital de sa dette. Vous vous satisfaisez d’un telle situation. Parlons-en de ce mur. Ce diagramme ne veut rien dire. Sauf si vous nous promettez de ne plus emprunter. Vous m’expliquez comment avec une épargne brute négative on fait le remboursement de la dette. Vous êtes contraint s’il n’y a pas de changement politique à emprunter demain pour rembourser. Le risque c’est que demain certains vous demandent d’augmenter les impôts. Je savais que vous nous diriez que nous ne comprenons rien. J’ai joué à un jeu en faisant appel à l’intelligence artificielle.

 

La situation financière de la ville de Montceau-les-Mines est-elle préoccupante ? ChatGPT répond que oui à plusieurs égards : un niveau d’endettement préoccupant, bien au-dessus de la moyenne des villes comparables. Une dette élevée peut peser sur les finances locales. Deuxième chose : la durée de désendettement est longue. 15,7 ans contre 4 ans pour des villes équivalentes. C’est supérieur à 10 ans : c’est donc préoccupant. Mais qu’ont fait les autres ? Pendant qu’on dépensait, les autres ont remboursé leurs emprunts.

Monsieur Duparay, vous avez toujours raison. Avec le résultat de ce soir, je serai prudent.

Est-ce alarmant ? Tout dépend comment la dette sera gérée dans le temps. Si la ville n’arrive pas à gérer ses dépenses et sans augmenter ses rentrées, cela pourrait demander des ajustements. En résumé, la situation financière de Montceau-les-Mines nécessite la prudence. La situation est préoccupante mais pas catastrophique.

Vous n’êtes pas prudent. Les données de l’intelligence artificielle datent un peu. Tout va très bien pour vous. Je surveille mon langage Madame le Maire.

Je finis ma lecture et mon intervention. La situation que vient de décrire l’intelligence artificielle, nous avons une épargne brute qui est négative et qui le restera. Et vous ne prévoyez rien pour améliorer cette situation. Vous pouvez vous réjouir ou vous auto-féliciter.

A quoi bon débattre puisque vous êtes ce soir dans une inaction complète et totale qui nécessite de redresser les finances publiques.

Je crains que la majorité autour de cette table soit dans l’incapacité de gérer la situation.

Il ne reste à mon sens pour moi en 2026. Vous avez titré ce DOB Changer la vie. C’est un beau slogan, un beau programme. Mais ça se mérite.

 

Gérard Gronfier

 

Je vais parler de vos comportements. Vous êtes un imposteur. Vous publiez en permanence des mensonges sur Facebook. Depuis 2014, nous rénovons la ville. Vous ne pouvez pas nous reprocher de rénover les écoles. Vous n’avez pas de courage politique. Quand il y a des décisions politiques à la CUCM qui sont difficiles à prendre, vous n’êtes pas là. Désormais tous vos amis vous quittent et vous êtes devenu un homme seul.

 

Marie-Claude Jarrot

 

C’est la première fois que quelqu’un lise ChatGPT. Donnez-nous au moins l’impression de vous approprier les choses. Je ne vous pensais pas capable de le faire. Cela ne se fait pas. Nous imposer pendant 15 minutes la lecture. Où est votre discernement. Pas d’augmentation de fiscalité depuis 2014. Je n’avais pas prévu de le faire. M. Commeau me dit que c’est agaçant.

Au-delà d’être discourtois en lisant ChatGPT en nous prenant pour des ânes… Vous avez dit que vous ne croyez pas aux subventions. On parle de subventions notifiées. Notre sincérité porte sur les notifiées. En 2024, 4,4 millions de subventions. Plus de 3 millions de subventions seront payées en 2025. Les prêts relais seront remboursés avec les subventions reçues. Vous prenez les banques pour des zozos.

 

La ligne de trésorerie 2024 a été remboursée. On ne dépense pas, on investit. Nous avons augmenté nos charges de fonctionnement. En 2026, nous dégagerons 750 000 € d’épargne brute. M. Selvez taisez-vous. Pouvez-vous vous calmer ? Notez-le. Et vous m’en reparlerez. Vous avez dit une autre chose qui est fausse. Plus c’est gros, plus cela passe. Les montcelliens vous ont éliminé aux élections législatives. Nous avons été obligés, je déplore ce qui s’est passé, demande faite par les technocrates de M. Attal pour lutter contre le front national, nous avons été obligés de nous retenir. Nous avons équilibré les circonscriptions LFI. Si j’avais été titulaire, je n’aurai jamais accepté cela. Nous nous sommes retirés pour équilibrer avec LFI.

 

Lilan Noirot

 

On va rétablir quelques vérités. Je ne pense pas que LFI est un parti républicain, car il y a des fichiers S. Je n’ai jamais été au RN. Madame Touillon… Ne soyez pas agressive. Madame Touillon, vous êtes agressive envers ma personne. Comprenez que je ne conçois pas ces fonctionnements. Cessez d’être agressive. Quand vous prônez la tolérance, vous faites la preuve que vous êtes intolérant et contre le débat démocratique. Il y a bien dans cette salle, deux élus de gauche qui sont respectueuses de la démocratie, Mesdames Louis et Boguet.

Des élus de l’opposition quittent le conseil municipal

On a parlé de Jean Bouveri qui était désuet. On a parlé des Mozart des finances. Et je suis d’accord avec vous Madame Louis. Sur l’armement de la police municipale, oui je trouve cela important, avec la prudence.

Depuis bientôt 5 ans, je n’ai plus de carte dans aucun parti politique. J’ai toujours été gaulliste. Mon positionnement est un positionnement de droite, un positionnement gaulliste. Revenons maintenant à ce qui nous intéresse aujourd’hui : le DOB.

Oui il faut faire de la prévention mais parfois il faut sanctionner. En matière de police municipale, oui il faut élargir les effectifs. C’est aussi une application locale. C’est aussi une tolérance zéro, lutter contre les nuisances urbaines de jour comme de nuit.

Le deuxième point en matière d’économie et d’emploi : l’avenir de Montceau passe par une économie forte et locale. Nous devrions favoriser les entreprises locales dans les marchés et dans le respect de la loi. C’est aussi plancher peut-être sur une exonération de charges locales pour encourager leur installation. C’est aussi valoriser notre patrimoine local et environnemental. C’est continuer de sécuriser les écoles avec les agents municipaux présents.

Les montcelliens et les montcelliennes ont du mal à se loger dans un habitat digne. Du retard de projet, ce n’est pas une annulation de projets.

Nous devons avoir des discours positifs. Je trouve qu’il y a de belles avancées.

 

Marie-Claude Jarrot

 

Vous avez dit « favoriser les entreprises locales ». Mais parfois la loi nous oblige. C’est compliqué. Sur les policiers municipaux, je partage votre avis. Il faut qu’ils soient là sur le marché, sur les manifestations. Les Grands parcs, avec la CUCM, nous sommes en train de construire la valorisation. Montceau est une ville de sang-mêlés. Sans ces personnes, il n’y aurait pas de Montceau-les-Mines. Nous avons besoin d’investisseurs privés.

 

On va dire que les investisseurs privés sont les bienvenus. Les entreprises privées s’installent. Elles sont accompagnées. Nous avons un vrai souci. C’est le fait que nous soyons dans l’incapacité de faire partir des gens du voyage sur Eolane. C’est un pur scandale. Il y a une aire d’accueil de grand voyage à la communauté. C’est pur scandale. C’est vraiment pas bien. Ce n’est pas qu’à Montceau-les-Mines. Nous sommes solidaires. Il faut absolument qu’on arrête les installations sauvages.

 

Christelle Roux-Amrane

 

Beaucoup de choses ont été dites. Certaines n’auraient pas dû être dites. Mais je respecte l’opinion de chacun. Je suis fière de faire partie de cette équipe.

Compte-à-compte, ligne à ligne, je suis si fière de ce pacte social qui se transforme en contrat social, nous mettons de notre côté toutes les chances tout ce que pour quoi les montcelliens nous ont élus. Si les propos ont été un peu vifs ce soir, je veux rappeler que c’est l’objet même d’un DOB. En s’appuyant sur les diagnostics des services, nous pouvons nous appuyer sur des décisions finales prises sur nos convictions. Nous devons prendre notre courage à deux mains pour renforcer le travail entamé. Je voulais vous rappeler l’importance jouer collectif, car les grandes orientations à prendre doivent être collectives. Continuons donc sur cette voie.

 

Le conseil municipal s’est achevé en prenant acte du débat.

 

 

 

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2 commentaires sur “Conseil municipal de Montceau-les-Mines : Débat d’orientation budgétaire”

  1. soccer dit :

    Mr NOIROT est comme le PS il retourne sa veste plus vite que son ombre et une petite question a MR Noirot j’ai entendu dire que vous preparer une liste pour BLANZY aux prochaines éléctions municipal ??

  2. Sydney dit :

    Honnêtement une cour de récréation et dire que la gauche espère avoir prochaine les élections municipales il faut pas rêver. Je suis d’accord avoir Mr Noirot sur tout les points