Depuis 2012, la journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc a lieu le 19 mars.

Ce mercredi 19 mars 2025, la commémoration du 63ème anniversaire de la signature des accords d’Evian, coordonnée par Stéphane Felt, a débuté par la lecture de Gérard Gronfier du message de Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire dans lequel elle rappelle comment « les appelés ont dû demander, revendiquer, conquérir cette journée d’hommage, pour que dans une date s’incarne enfin le juste hommage de la Nation à cette génération qui a laissé une partie de sa jeunesse dans la poussière millénaire du sol algérien.

Mais le 19 mars fut aussi pour d’autres, un jour d’abandon. Aux Harkis, soldats fidèles à la France, il n’offrit ni paix ni consolation. (…) Pour les pieds noirs ce jour hâta l’arrachement. (… ) Et puis les autres, les anonymes pris dans la tourmente, les civils fauchés par la violence, …

La mémoire n’est pas un fardeau mais une lumière. (…)

 

Après le dépôt de deux gerbes, la Maire Marie-Claude Jarrot a pris la parole.

« Ce 19 mars 1962 marque la fin d’un conflit déchirant dont les plaies demeurent de chaque côté de la Méditerranée.(…) Il nous appartient d’avancer sur le chemin de la réconciliation avec un regard lucide et apaisé. La réconciliation des mémoires est un devoir pour tous, en acceptant de regarder l’Histoire en face pour bâtir des ponts entre les peuples.(…)

Cette commémoration nous invite à une compréhension réciproque : faire la Paix des mémoires pour construire l’avenir. »

 

 

J.L Pradines