Dans notre édition du 5 janvier dernier, nous relations le ras-le-bol des locataires de l’Impasse Raimu, au Bois-du-Verne, qui subissaient de graves nuisances, de la part de deux femmes, également locataires de l’OPAC.

Nous vous avons livré les faits tels que les plaignants nous les ont confiés. Pour rester factuels et respectueux des déclarations des uns et des autres, nous avons recueilli également le témoignage des personnes incriminées, une mère et sa fille habitant l’immeuble depuis presque une année.

Précisons que c’est la jeune fille qui parle :

« Je tiens à expliquer ma version concernant les nuisances évoquées par nos voisins. Je souhaite clarifier certains points pour éviter les malentendus et trouver une solution qui puisse satisfaire toutes les parties.

Il est vrai qu’à notre arrivée, nos relations avec le voisinage étaient plutôt bonnes. C’est quand nous nous sommes plaintes de désagréments que la guerre a débuté. La voisine secouait ses plaids par la fenêtre, alors que cela est interdit ».

De la poudre blanche dans les plaids

Et d’expliquer « Imaginez s’il y avait un couteau dans le plaid et que je le reçoive dans les yeux ! Et puis, il y a de la poudre blanche dans lesdits plaids que la voisine secoue. Ma mère, quand elle en reçoit, a ensuite de grosses plaques rouges sur le corps !

L’autre jour, la voisine de 90 ans a fêté son anniversaire et de 14h à 18h, on a dû supporter des cris et de la musique des années 80/90 ».

De la colle dans la serrure de la boite aux lettres

« Et puis nous aussi, chaque matin, nous ramassons des excréments, des déchets et des mégots de cigarettes. De plus, entre 8h30 et 9h, une de nos voisines fait beaucoup de bruit avec ses talons, en descendant les étages. Nous avons même eu de la colle dans la serrure de la boite aux lettres ».

Ajoutant : « Ma mère a également reçu un seau d’eau lancé par la fenêtre sur son téléphone alors qu’elle filmait la voisine en train de secouer son plaid à la fenêtre ».

Lorsque nous évoquons avec elle le gros hématome du fils de sa voisine (il a déposé plainte suite à cela), la jeune fille dit ne pas savoir d’où cela vient.

Enfin, elle indique « que le soir, de gros coups sont tapés dans la cave, sans savoir de quoi ils proviennent ».

La jeune fille précise : « Tout d’abord, il nous a été proposé une médiation, que les plaignants ont refusée ».

Convoquée ce jour à l’OPAC, on lui a proposé de déménager : « J’ai refusé catégoriquement et l’OPAC m’a fourni le numéro d’un médiateur, afin que la situation s’arrange ».

Lionel Duparay, président de l’OPAC

Le président indique : « Après le 5 janvier (date de notre premier article), nous avons reçu les deux parties. Le 10 janvier, un courrier a été envoyé aux locataires incriminées, menaçant de résilier le bail et annonçant l’intervention du commissaire de police si la situation perdurait.

Depuis ce courrier, nous n’avions pas eu de nouvelles des plaignants. Difficile de deviner que les hostilités avaient repris, si on ne nous prévient pas ! ».

Après le refus des deux locataires de déménager, la suite consistera vraisemblablement en une médiation officielle, via le médiateur de la République.

A suivre…

Nelly Desplanches