La publicité entre 1920 et 1980 a connu une évolution spectaculaire, passant des affiches illustrées aux campagnes télévisées sophistiquées. Celle-ci reposait essentiellement sur des affiches artistiques et des illustrations dans les journaux.

Les visuels étaient élégants, inspirés de l’Art Déco, avec des slogans accrocheurs.

Les réclames, à cette période, vantaient des produits du quotidien : savons, automobiles, boissons et vêtements. Et surtout, on a vu apparaitre des personnages emblématiques tel le Bibendum de Michelin.

Ce samedi 5 avril, à la médiathèque des Ateliers du Jour, Christian Merlin dédicaçait son livre : « 60 ans de réclames et publicités au Montceau ». Un magnifique ouvrage qui concerne 400 commerces montcellien, des années 1920 à 1980.

Mais quelle idée !

Lorsqu’on demande à l’auteur pourquoi ce livre et comment l’idée à germé dans sa tête, il répond : « J’avais trouvé d’anciens documents, notamment dans les bulletins municipaux et dans de vieux livres et revues de catéchisme que ma mère possédait ».

Ajoutant : « Je ne voulais pas laisser ces documents en l’état. Au contraire, je voulais en faire quelque chose d’étonnant. J’ai donc tout classé, trié, scanné etc. Et cela a donné ce livre… ».

Un régal et un bond nostalgique dans le passé

Si la nouvelle génération ne connait certainement pas ces anciens commerces, les autres s’en souviennent !

En effet, qui n’est jamais allé danser « Au Thib » ? (Les Thibourins, du vrai nom de l’établissement).

Qui n’est jamais allé à Mod Nip ? Roanne-Tricots, Sive, Champeil , New Jimmy? Et l’Hôtel du Nord, vous connaissez ? Et les téléviseurs Thomson-Ducretet et Damien ?

Des réclames en…vers !

Certaines réclames se déclinaient même en vers… Poétique !

Si vous devez porter des lunettes

Afin de n’être pas vilain

Et que votre vue soit parfaite

Un seul opticien : Blanvillain

Ce livre a demandé un important travail de recherche, mais au final, quel régal ! Les souvenirs remontent, la nostalgie de cette époque nous prend aux tripes, tant elle était différente de notre vie actuelle.

Et puis, sans remuer le couteau dans la plaie, peut-on comparer le nombre de commerces dans les années de 1920 à 1980 « au Montceau », à ceux d’aujourd’hui ? Non, c’était un autre monde. Un monde où on voudrait quelquefois se téléporter…

En tous cas, Christian Merlin, avec son ouvrage, nous fait rêver…

A acquérir de toute urgence…

 

Nelly Desplanches