Les indications de notre lecteur :

« Le scandale de l’eau au Creusot-Montceau : quand les familles paient le prix fort pour un bien vital

Dans la communauté urbaine Creusot-Montceau, une tarification de l’eau indigne soulève colère et incompréhension. Sous prétexte d’encourager les économies d’eau, le prix du mètre cube est fixé à 1.81 euros pour les 30 premiers mètres cubes… mais grimpe brutalement à 4.74 euros au-delà de ce seuil. Une logique soi-disant incitative qui devient en réalité pénalisante, injuste et antisociale.

30 m³ : un seuil irréaliste pour les familles

Une famille moyenne – surtout avec enfants – dépasse très facilement les 30 m³ d’eau par an. Entre les douches, les lessives, la vaisselle, et l’hygiène de base, ce volume est tout simplement insuffisant. Résultat : les foyers sont nombreux à basculer dans la tranche à 4.74 euros/m³, un tarif totalement disproportionné, qui triple sans justification réelle.

Une punition déguisée pour les foyers nombreux et les plus modestes

Ce système punit clairement les familles nombreuses, les personnes qui ne peuvent pas s’équiper en appareils économes, ou encore celles qui n’ont pas les moyens de vivre dans des logements bien isolés. Il s’agit d’une injustice sociale flagrante, où ce sont encore une fois les ménages les plus modestes qui trinquent. Faut-il vraiment choisir entre se laver correctement ou payer sa facture d’eau ?

Un bien commun transformé en luxe

L’eau est un bien vital, un droit fondamental reconnu par l’ONU. Dans une période où l’on parle de sobriété, il est essentiel de faire des efforts, mais pas de faire porter tout le poids de la “transition” sur le dos des citoyens. Surtout quand le tarif devient un luxe pour ceux qui n’ont pas le choix de leur consommation.

Exiger une réforme immédiate

Il est urgent que la communauté Creusot-Montceau révise cette politique tarifaire injuste. D’autres villes ont mis en place des systèmes progressifs, justes, proportionnés à la composition des foyers. Pourquoi pas ici ? Pourquoi pénaliser ceux qui n’ont d’autre solution que de consommer un minimum vital ?

La population ne doit pas rester silencieuse. Face à ce que beaucoup qualifient de vol déguisé, il est temps de faire entendre nos voix. L’accès à l’eau ne doit pas être un luxe. C’est un droit, pas une marchandise. »