Montceau-les-Mines – L’aventure cannoise des lycéens de Parriat
Episode 3
Ce mercredi 21, les élèves de terminale sont partis à la découverte du Palais des festivals et ont pu entrer dans les Grand Théâtre Lumière.
Voici leurs critiques…
Critique 1 – Programme de courts métrages de la sélection officielle de la CINEF.
Mais qu’est ce que la CINEF ?
La Cinef, sélection officielle du Festival de Cannes, a pour objet de présenter et de mettre en valeur des films d’école de fiction ou d’animation dont les qualités artistiques révèlent un talent de cinéaste qui mérite d’être encouragé. La sélection comprenait 16 films d’étudiants en cinéma choisis parmi 2 679 candidats en provenance de 646 écoles de cinéma dans le monde.
* « Per Bruixa I Metzinera »
Nous avons pu nous voir l’occasion d’assister au court métrage « Per Bruixa I Metzinera » de Marc CAMARDONS au Palais des Festivals.
Nous suivons le personnage principal à travers la traque d’un feu dans la forêt devant sa maison, elle cherche à trouver la source de ce feu et qui le déclenche.
Le titre catalan « Per bruixa i metzinera », qui se traduit par « Pour sorcière et empoisonneuse », évoque des thématiques liées à la persécution des femmes, à la sorcellerie et à l’injustice historique. Il est probable que le film explore ces sujets à travers une approche dramatique, offrant une réflexion contemporaine sur des événements passés.
*Dans le court-métrage « Ether » de Vida SKERK, nous suivons deux jeunes adultes, en couple dans une campagne. Sous la lumière d’un ciel nuageux les deux jeunes amoureux se disputent des envies et des réticences refoulées.
Le film pousse à s’interroger sur l’autorité conjugale, une sorte de manipulation sentimentale. Il y a aussi une incompréhension entre les deux jeunes gens, ce qui montre que la parole dans une relation est indispensable à la compréhension de chacun et chacune. Le thème du consentement intra-conjugal est également exploré. Il permet d’exposer aussi l’importance du consentement dans toute circonstance, même dans une relation déjà consommée. Il montre qu’il faut dans tous les cas discuter, dire oui, dire non. Les sentiments ne sont pas une autorisation au toucher.
*Le court métrage « Ginger Boy », réalisé par Miki Tanaka, provenant du Japon, est un court métrage qui nous parle de deux amis ayant été au lycée ensemble, qui se retrouvent après de nombreuses années. Ils vont alors remarquer la différence de leur amitié par rapport au lycée et le changement de leur amitié aujourd’hui. Ce court métrage montre que certaines personnes grandissent et que d’autres non, et veulent rester à une époque qui n’est plus présente aujourd’hui, et donc n’avancent pas. C’est ce qui se remarque entre les deux personnages : c’est donc le fait que l’un va de l’avant tandis que l’autre est encore dans le passé. Cela prouve juste le fait que certaines personnes ne cherchent pas à avancer mais ressassent le passé.
Ce film a d’ailleurs reçu le 3è prix de la CINEF, le jeudi 22 mai.
« O pássaro de dentro » de Laura Anahori
Comme présenté par la réalisatrice, le film porte sur les blessures internes. Bien que le film d’animation ne comporte pas de dialogue, la réalisatrice arrive à illustrer les combats que l’on peut mener contre nous même qu’il soit question de problèmes mentaux ou d’anxiété. Ce film assez universel représente un message fort d’espoir.
par Zoé, Léa, Charlène, Khalissa et Athénaïs
critique 2 pour le long métrage, sélectionné en compétition officielle : « Romeria » de Carla Simon
« Romeria » réalisé par Carla Simon raconte l’histoire de Marina, une jeune orpheline en quête de sa réelle identité qui revient dans sa famille paternelle et découvre de nombreux non dits. Le film nous a plus dans ses thèmes et sa sensibilité au niveau de l’identité qui est un thème dans lequel beaucoup de personnes se retrouvent. Une image très belle aux couleurs des paysages hispaniques et des personnages très vrais. Le film nous a donc beaucoup plus même si il nous a semblé légèrement long pour arriver au dénouement, dénouement qui est d’ailleurs très bien réalisé.
critique 3 pour le long métrage, sélectionné en compétition officielle et très attendu de Jafar Panahi
Dans « un simple accident », on suit Vahid qui retrouve par hasard son ancien bourreau, Eghbal qui a torturé et traumatisé de nombreuses personnes pendant des années… Il cherche donc à se venger en faisant appel aux anciennes victimes de celui-ci.
Ce film dans le genre du thriller nous plonge dans ici en Iran afin de nous aider à ouvrir les yeux sur les traumatismes qu’a causés le régime dans les prisons iraniennes sur les opposants au régime. Cette œuvre nous immerge totalement dans l’action grâce aux différentes touches d’humour ajoutées dans les scènes et qui contrastent avec le contexte du film, notamment pour alléger la tension présente tout le long et les conflits en Iran. Ce film, à effet boule de neige, est presque haletant et cela grâce aux différents personnages de l’histoire. Leurs dynamiques les rendent attachants et nous donnent envie de les suivre jusqu’au bout de leur aventure. Leur jeu d’acteur, avec l’utilisation de la colère notamment; rend les scènes encore plus sincères. Mais c’est surtout la morale mise en avant à la fin du film par la tension et nous rappelle que l’homme a des émotions et notamment l’empathie qui fait qu’ils sont humains.
Par Caetano Laura, Serprix Elyne, Surma Valtaer Aëlys-Coleen, Hermary Lucie, Leusiau Andréa