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mardi 27 mai 2025 à 05:33

Montceau-les-Mines – L’aventure cannoise des lycéens de Parriat

Episode 4



 

Pour cette 4ème journée de festival, les élèves ont visionné plusieurs films et ont rencontré le réalisateur Martin Jauvat qui a répondu à leurs questions et s’est prêté au jeu des photos. Il a laissé un souvenir marqué d’humour et d’attention.

 

Critique  « Planètes » de Momoko Seto (sélection Semaine de la Critique)

Dans « Planète » film réalisé par MomoKo Seto, on suit précisément quatre akènes de pissenlits qui se retrouvent à parcourir l’espace à la recherche d’une planète pour survivre après l’explosion nucléaire de la Terre. Ceux-ci, après la trouvaille de leur planète, doivent s’écarter de la faune et la flore, des prédateurs mais aussi défier les éléments comme le climat afin de faire perdurer leur espèce dans un sol nouveau et propice à leur survie. Ce film d’animation, et catégorisé science-fiction, nous invite à nous interroger sur l’avenir de la Terre. 

C’est un film d’animation qui pourrait être vu par des enfants mais c’est surtout un film qui parlent de sujet d’actualité comme l’utilisation des armes nucléaires et qui fait donc aussi écho aux adultes. Nous nous trouvons tout au long du film du point de vu de la nature ; les autres akènes de pissenlits sont personnifiés pour qu’on puisse non seulement les identifier mais en plus leur donner des caractéristiques différentes. Par exemple, celui qui ne porte que quelques “pétales”, est le plus peureux des quatre.

Nous avons trouvé ce film très intéressant. Il pose des questions par rapport aux différentes dynamiques conflictuelles qui règnent aujourd’hui entre les pays occidentaux et orientaux que l’on voit passer grâce aux médias.

C’est un film très bien réalisé. On peut voir cela avec la façon dont les cadrages sont effectués, également une esthétique particulière et une sensibilité par les musiques présentes qui se trouvent être très touchantes car on arrive à s’attacher à ces quatre akènes de pissenlits et à leur situation, espérant pour eux qu’ils réussissent à braver les épreuves que la nature leur réserve et qu’ils réussissent à survivre sur cette nouvelle planète.

 

par Caetano Laura, Serprix Elyne, Surma Valtaer Aëlys-Coleen, Hermary Lucie, Leusiau Andréa

 

– Critique de « The history of sound » d’Oliver Hermanus (sélection officielle)

Le film de Oliver Hermanus, « History Of Sound », met en scène la vie de Lionel un jeune chanteur talentueux. À son âge de de jeune adulte, il rencontre un autre chanteur aussi talentueux que lui, David. Une alchimie entre ces deux jeunes hommes se fait ressentir, et après leurs soirées fortes en émotions, se créé  un lien sentimental fort  et s’ensuit plusieurs rencontres assez récurrentes.
Le film discute plusieurs thèmes comme la première guerre mondiale avec David qui est mobilisé pour combattre, l’homosexualité, avec la relation de Lionel et David, mais aussi la difficulté à assumer et à vivre dans une société patriarcale, hétéronormée dans les années 20.
Ce film touchant traverse les émotions des spectateurs à travers les sentiments amoureux des personnages, par la musique et son histoire qui retranscrit les souvenirs de leur relation.

par Hurelle Charlene, Plata Léa, Marchant Athénaïs, Jacquet Zoé, May Anissa, Boukaftane Khalissa

 

 

– Critique de « Baise en ville »de Martin Jauvat

Ce film raconte l’histoire de Sprite un jeune homme oisif de la banlieue parisienne qui décide un jour de passer son permis. Mais, pour passer son permis, il faut de l’argent et pour avoir de l’argent, il faut pouvoir se déplacer à son lieu de travail. Prendre les transports étant trop long, il va alors, sur les conseils de sa monitrice d’auto-école, s’inscrire sur un site de rencontre afin de dormir chez des femmes, rencontré au hasard, seul problème: Sprite n’est clairement pas un dragueur. L’idée de rencontrer des femmes sans forcément les connaître paraît saugrenue, mais elle devient la base d’un récit plein d’humour. 

Ce n’est pas forcément un film sur les relations amoureuses, mais sur les trajets, les galères et les micro-rencontres. Et cela Jauvat le montre avec passion dans le récit à travers ses personnages, par une attention aux détails du quotidien, et une envie de raconter autrement les galères de la vie. Il réussit à capturer une époque, un lieu, et une jeunesse avec légèreté.

 

 

– Critique de Marcel et M Pagnol, Sylvain Chaumet (Sélection Séances spéciales)

Dans le film « Marcel et Monsieur Pagnol » on s’intéresse à la relation entre Marcel Pagnol et son père, Joseph. À travers les souvenirs d’enfance de Marcel, le film nous permet de comprendre d’où vient l’amour de Marcel pour le théâtre et le cinéma. Et comment cet amour a grandi au fur et à mesure des années.
Ce film est vraiment intéressant.  Puisqu’il est très éducatif, et efficace dans sa narration, il va permette qu’un public plus jeune puisse le comprendre, tout en étant attentif, grâce aux graphisme utilisé. En effet,  l ‘utilisation de l’animation pour traiter de la vie de Marcel Pagnol permet de toucher un public bien plus large, mais cela permet également de pouvoir aborder certains sujets de manière moins directe et d’entraîner le spectateurs au fond du récit. L’animation rend également le film vraiment touchant pour le spectateur.
Cette technique étant bien réalisée permet de représenter au mieux les personnages, tout comme Marcel Pagnol ou encore son père qui se rapproche grandement de la réalité, ce qui nous immerge encore plus dans le récit.De plus, le choix des musiques permet tout autant de faire rester le public et de tous nous toucher. Les musiques sont vraiment représentatif de l’enfance de Marcel Pagnol en Provence.
Les musiques choisi permettent également de bien illustrer certains moments clés de sa vie.

 

par Athénais, Eileen, Laura

 

 

-Critique de Le citta de Pianura

Le film est excellent et très drôle ! On suit 2 compères partant à la base chercher un vieil ami à l’aéroport mais ils finiront par faire un barathon avec un jeune Julio rencontré sur la route. Le film ressemble à « I Vitelloni » de Federico Fellini, 5 jeunes, sans travail et au comportement enfantin qui rêve de partir de leur ville natale, film où l’on suit leur histoire, un membre du groupe quitte la ville pour un nuit de noce et l’on voit un « sixième vitelloni » prendre sa place . Dans « Le citta di pianura », c’est la même recette, trois amis dont un qui quitte l’Italie pour aller en Argentine et un autre qui prend sa place pendant un court temps.
Le film est très drôle pour plusieurs raisons. Déjà le scénario qui part dans tous les sens sans en avoir vraiment, les personnages qui se retrouvent dans des situations tous plus absurdes pour boire un verre, et l’alchimie des 3 personnages principaux qui rend le tout extrêmement drôle.
Les plans, quant a eux sont simples, sans de grande folie, à noter que certains plans servent à faire rire comme le gros plan sur un homme riche et le conducteur de la bande qui prépare la suite.
Un point négatif est le rythme qui oscille entre très énergique et très lent ce qui casse le dynamisme et peut donner moins d’intérêt pour certaines parties.

 

par Paul Grenot, Kelyan Do Rosario, Enguéran Soutif,Yanis Essebbah et  Noam  Walthery

 

 

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