Montceau-les-Mines – « Grisélidis » au Petit Guichet
Théâtre avec la Cie les Yeux verts
Ce samedi soir, le Petit Guichet avait programmé « Grisélidis », une nouvelle de Charles Perrault par la Cie Les Yeux Verts.
Cette nouvelle de Charles Perrault est écrite en vers. Elle présente une réelle musicalité. Il faut donc en prendre la mesure, maintenir le tempo et se laisser porter par la mélodie, tenue par l’interprétation de François Paulin qui réalise une véritable performance pour dérouler ce texte écrit en 1691, véritable miroir de la société de l’époque.
C’est une évocation et une réflexion sur le pouvoir des classes dirigeantes qui peuvent se permettre tous les abus qu’elles souhaitent, au rythme de leurs caprices et assouvir leur réelle cruauté.
Pour la mise en scène, Olivier Jacques a demandé à François Paulin de reprendre le violoncelle qui ponctue et marque les différentes étapes de la nouvelle et donne un souffle, une respiration particulière à l’ensemble.
« En Italie, dans la plaine du Pô, un prince aimé de son peuple refuse de se marier, préférant les affaires du royaume, et surtout, la chasse. Son peuple inquiet ne sait comment le convaincre de se hâter de former une lignée. Cependant, lors d’une partie de chasse à courre, le prince se perdant dans le bois rencontre une jolie bergère, « Grisélidis », dont il tombe amoureux. Il retourne dans son château, puis, déterminé, il parvient à retrouver l’humble demeure de son aimée et la demande en mariage. Constatant les immenses vertus de son épouse, et doutant de sa sincérité, le prince va l’éprouver en la soumettant à de cruelles épreuves. L’histoire d’amour tourne au cauchemar ».
Mise en scène par Olivier-Jacques Bernard. Interprétation par François Paulin.
Création lumières Clément Thibaudet.
J.L Pradines