Montceau-les-Mines : une journée de mémoire particulièrement émouvante
Une cérémonie pour les 80 ans de la Libération et la redécouverte de Régine Dillier.
Dans le cadre des 80 ans de la Libération de Montceau-les-Mines, une journée d’hommage a été consacrée à Régine Dillier, bébé de trois mois, plus jeune Montcellienne déportée en 1942. Longtemps absente des inscriptions officielles, son nom vient enfin d’être ajouté au Monument des Déportés du Bel-Air grâce au travail du service des Archives de la ville.
Autour de Madame le maire Marie-Claude Jarrot, des élus, des anciens combattants, des familles et de nombreux Montcelliens se sont rassemblés pour honorer Régine et l’ensemble des familles juives arrêtées. Le premier adjoint, Gérard Gronfier, a pris la parole pour rappeler l’importance et l’émotion suscitée par cette réparation historique.
Les jeunes du Conseil Municipal des Enfants ont dévoilé les plaques commémoratives puis salué les drapeaux. La cérémonie s’est poursuivie avec la diffusion de “Nuit et Brouillard” de Jean Ferrat et l’écoute de La Marseillaise, moments particulièrement chargés d’émotion. Les participants ont ensuite rejoint la mairie en cortège escorté par la police municipale.
À l’Hôtel-de-Ville, Agnès Marin a présenté le travail du service des Archives municipales, créé il y a trois ans. Elle a expliqué que peu après la création du service, un document oublié avait été retrouvé, mentionnant Régine Dillier. Cette découverte a relancé plusieurs mois de recherches pour reconstituer son histoire. Son nom, le seul manquant sur le Monument des Déportés du Bel-Air, a ainsi pu être ajouté, réparant un oubli historique.
Agnès Marin a également dévoilé la carte interactive du parcours mémoriel de Montceau-les-Mines. À chaque étape, un jeune du Conseil Municipal des Enfants a pris la parole pour un court discours, montrant l’importance de transmettre cette mémoire aux nouvelles générations.
Un moment musical d’une grande intensité a suivi : Claire Vincent, professeure au Conservatoire de Montceau, a interprété la Sarabade de Bach au violon, offrant un temps de recueillement profond à l’assemblée.
La journée s’est conclue par le discours non moins émouvant de Marie-Claude Jarrot et par le nouage de rubans mémoriels portant les noms des familles déportées, destinés à être accrochés à un arbre planté prochainement près du monument — symbole d’une mémoire vivante et partagée.
Nicolas Gidaszewski

























Un commentaire sur “Montceau-les-Mines : une journée de mémoire particulièrement émouvante”
Et allez…. encore une commémoration sans aucunes informations pour les montcelliens montcelliennes…. a part les élus, les représentants des associations de combattants, les parents du conseil jeunes bref ceux qui recoivent une invitation sinon les autres ????? Pourtant je consulte les medias locaux, le jsl, le site ville et même facebook Montceau …. RIEN…. Super la communication…. (c’est pas faute de le dire etc)….