Femmes Solidaires Montceau propose une exposition sur « Ravensbrück, la force des femmes », réalisée par le magazine Clara, à la  médiathèque de Montceau les Mines, du 1er au 20 décembre 2025.

L’exposition prendra la direction de Génelard au centre d’interprétation de la ligne de démarcation et puis, le Creusot à la bibliothèque universitaire.

Jocelyne Buchalik, adjointe au Patrimoine, a souligné que cette exposition avait toute sa raison d’être et sa place à la médiathèque.

« Cette exposition revêt une importance particulière puisque Femmes Solidaires a été créée par les femmes revenues des camps », explique Michèle Juilliot, présidente de Femmes Solidaires Montceau.

L’exposition explore les réalités historiques du camp de Ravensbruck. les survivantes tentent de faire comprendre aux jeunes générations cet « autre monde »: Des parcours de résistantes, des témoignages de femmes déportées, des illustrations, enrichissent les connaissances sur ces thématiques…

« Il y a 80 ans, l’Europe découvrait l’horreur du système concentrationnaire et de la solution finale. Dans les blocks de ce camp de concentration, des femmes résistantes de toute l’Europe connurent le travail forcé, les humiliations, les violences sexuelles, la famine et pour un grand nombre, la mort.

Un grand nombre de femmes ont fait partie de l’armée des ombres et ont joué un rôle important dans la lutte contre les nazis. La Résistance a été une étape importante dans l’évolution de la condition féminine.

L’histoire des femmes déportées est intimement liée à la création de l’UFF, l’Union des Femmes Française devenue aujourd’hui Femmes Solidaires.

Aujourd’hui Femmes Solidaires œuvre pour la défense et l’avancée des droits des femmes, de la parité femme-homme, le mouvement libéral et la solidarité internationale. C’est un mouvement féministe, laïque, d’éducation populaire.

Entretenir la mémoire, c’est aussi l’actualiser ».

L’exposition est composée de plusieurs panneaux qui montrent les crimes nazis dans leur plus cruelle réalité et doivent être un barrage aux négationnistes qui gangrènent depuis des décennies l’Histoire de France ».

Pour terminer son propos, la présidente cite M.C Vaillant-Couturier : «  Je ne peux penser à la Libération, sans penser à toutes celles que j’ai laissé en chemin ». Pour savoir où l’on va il faut savoir d’où l’on vient.

« N’oublions jamais ces femmes, notre regard tourné vers l’avenir, un avenir qu’elles nous ont offert par leur engagement ».

J.L Pradines