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vendredi 19 juin 2015 à 07:17

Blanzy

Commémoration de l'appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle



Ce jeudi soir, devant le Monument au Morts de Blanzy, étaient réunis autour d’Hervé Mazurek, le Maire de la Ville, d’André Quincy, le Président du Comité Mémoire et Fraternité Blanzy, Les Bizots, Marigny, de Paulette Ackermann, Maire de Marigny et de Jean Paul Luard, Maire des Bizots, les nombreux élus de la ville, les Porte Drapeaux, les représentants d’Associations d’Anciens Combattants, Résistants et Déportés, les représentants d’Associations de la ville, les pompiers de Blanzy et la Batterie Fanfare de la ville.

 

Ce sont André Quincy et Hervé Mazurek qui déposèrent la gerbe au pied du Monument.

 

André Quincy prit la parole pour un long et très fort discours :

 

Il fit l’historique de la « drôle de guerre », de la bataille de France qui fut perdue en moins de 2 mois. Il rappela les néfastes années d’occupation allemande et de collaboration avec l’ennemi nazi. Et continua :

 

 

« Il y a 75ans, le 18 juin 1940, une voix s’est élevée depuis Londres, celle du Général de Gaulle invitant les Français à refuser la défaite, à poursuivre le combat et à le rejoindre pour continuer la lutte……(……)……..l’appel allait faire naître et grandir la voix de la France Libre, la voix de la Résistance…….(…)….Londres fut alors le point de ralliement de ceux qui refusaient la défaite, ceux que le patriotisme blessé poussait au combat. La radio de Londres, ce sera, dans la France occupée, la voix de l’espérance que l’on écoute en cachette, la voix de l’espérance pour l’ensemble des mouvements de résistance qui allaient naître et se développer sous l’impulsion de Jean Moulin jusqu’à la Libération de notre Patrie. »

 

Il rendit hommage à ceux qui rejoignirent les forces françaises libres ou qui s’unirent dans la Résistance. Il rendit hommage aussi aux 4 derniers héros qui sont entrés récemment au Panthéon. Il cita aussi les 2 Blanzynois qui viennent d’être élevés au rang de Chevaliers dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, Roger Pindon et René Bobin.

 

 

Il invita tout le monde à poursuivre le combat et à lutter sans faiblesse contre tous les dangers qui viendraient à menacer nos institutions républicaines et la démocratie. « La Paix, la Liberté, le Respect des Droits de l’Homme, ce sont des états ou des valeurs qui se méritent. C’est aussi ce que doit rappeler ce message du 18 juin 1940. »

 

André Quincy donna lecture de cet Appel du 18 juin 40 :

 

Texte de l’appel du 18 juin

 

« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.
Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

 

Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des Etats-Unis.
Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

 

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

 

Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

 

Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres.

 

 

Après que la Batterie Fanfare eut entonné la sonnerie aux Morts, on entendit l’Hymne National et Hervé Mazurek prit la parole pour dire que pour lui, c’était un grand Honneur que de célébrer cet Appel à Blanzy et de rendre Hommage, lui aussi, à tous ceux qui se sont levés pour résister et rendre la Liberté à notre Pays.

 

 

Il invita l’assistance au vin d’Honneur.

 

 

Jean Michel Lendel

 

 

 

 

 

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