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vendredi 3 mars 2017 à 07:57

Football – Reprise du championnat pour l’ US Blanzy féminine 71

Le football féminin, une vitrine en devenir




La commune de Blanzy s’apprête à vivre un grand moment ce dimanche 5 mars 2017 avec son carnaval. Un si grand moment que les joueuses de l’USB ne pourront pas recevoir à domicile ce jour-là la formation de Besançon pour le compte du championnat honneur interligue. La rencontre est délocalisée à Saint-Vallier au stade Ambroise Croizat à 14h30. Avis aux supporters !

 

 

Voilà une bonne occasion de se focaliser sur le football féminin qui ne cesse de progresser et, par conséquent, intéresse une très large frange de public amoureux du ballon rond conjugué au féminin. L’US Blanzy est le parfait exemple de ce nouvel intérêt qui non seulement perdure mais donne de grandes idées aux dirigeants et notamment le président du club, Bernard Pautonnier pour sa deuxième saison au club.

 

 

 

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Monter en D2 avec un budget en conséquence

 

L’US Blanzy, c’est avant tout un homme à qui il faut rendre hommage, Robert Creuset. Aujourd’hui manager général du club, il en est à son origine. « N’oublions pas son épouse, Christiane » mentionne le président. « Sans Robert, il n’y aurait pas de football féminin à Blanzy ».

 

A Blanzy, on ne manque pas d’ambition, notamment celle « d’entraîner toute une population dans un projet réaliste, qui va de la formation jusqu’à l’élite » indique Bernard Pautonnier. En d’autres termes, si l’US Blanzy peut jouer la montée en D2 dès cette saison, il ne s’en privera pas. L’an dernier les féminines ont échoué en barrage contre Troyes. Et la D2, les Blanzinoises connaissent pour y avoir goûté à plusieurs reprises, « mais faute d’un budget conséquent, le club est redescendu à chaque fois » rappelle le président.

 

 

Le plus rageant dans l’histoire, c’est que l’USB est largement configuré dans ses structures pour évoluer en D2, manque seulement le budget. « Aujourd’hui en honneur, l’équivalent de la D3, nous sommes à 32 000€. Certains clubs en D2 disposent de 120 000€. Nous, nous aurions besoin de 80 à 90 000€ », affirme Bernard Pautonnier. Sa vision n’a rien de révolutionnaire et son analyse non plus quand il ajoute : « Dans le football féminin, gravir les échelons va beaucoup plus vite. Rapidement nous pouvons accéder à la D2 puis la D1 ». Le fleuron avec des clubs comme le PSG, l’Olympique lyonnais. « L’US Blanzy pourrait être le fer le lance pour ceux qui veulent investir et très vite avoir une très belle exposition ». Le président s’arrête un instant et reprend avec toujours autant de ferveur : « Evidemment, il faut croire au projet. Je suis ambitieux, pas un rêveur ».

 

 

Pas d’élite sans formation

 

 

Le projet, c’est aussi la formation, la base du projet. Déjà, depuis cette saison, l’USB a mis en place « la section sportive » au lycée Pariat à Montceau-les-Mines. Douze jeunes filles suivent ainsi trois entraînements par semaine et, le week-end, elles retournent dans leurs clubs.

 

Forte déjà de ses cent trois licenciés dont quatre-vingt-six joueuses, l’USB aimerait encore asseoir ses structures sur des bases qui permettraient au club de pérenniser les acquis, que la jeunesse corresponde à la formation, qu’elle puisse ensuite s’aguerrir au niveau régional avant de toucher à l’élite nationale comme un phare pour guider les bateaux au port. A chaque étage sa fonction pour une même ambition. En somme, que le football féminin sonne aussi bien que son pendant au masculin. Ne parle-t-on pas de parité ! Alors, chiche avec l’US Blanzy…

 

En attendant, venez encourager les joueuses de l’US Blanzy ce dimanche à Saint-Vallier, actuellement deuxièmes de leur championnat.

 

 

Jean Bernard

 

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