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vendredi 26 mai 2017 à 18:54

Réactualisé – Economie – Transport fluvial (Blanzy)

L'Alizarine a finalement largué les amarres, hier soir ! Elle devait être bloquée 4 jours à Blanzy pour une porte d’écluse endommagée Elle transporte 30 000 bouteiles de vin bio



 

 

 

 

 

 

Raphaël Sauzéat et sa compagne Cécile Sauthier sont les propriétaires de l’Alizarine, une péniche qui leur permet de transporter des vins bios et des produits régionaux. Et ce, du Rhône à Paris, en passant par Rouen, Bruxelles et Strasbourg.

 

 

Réactualisation :

 

La péniche Alizarine est repartie

 

 

Un petit miracle s’est produit hier soir. Alors que les agents des voies navigables avaient annoncé à Raphaël Sauzéat et sa compagne Cécile Sauthier qu’ils ne pourraient repartir à bord de leur péniche que dans deux jours, ne pouvant réparer la porte de la 12e écluse défectueuse, les travaux ont finalement été effectués hier.

Et c’est vers 18h30 hier soir ( peu après notre visite sur le bateau) que les mariniers ont appris la bonne nouvelle. A l’heure où nous écrivons ces lignes, Cécile et Raphaël ont repris le cours de leur voyage, avec un certain soulagement.

 

 

Alors,pression de voir la situation relatée par la presse ou travaux moins importants qu’il n’y paraissait ? Peu importe, le principal est que le couple ait pu repartir et assurer ses livraisons dans les temps impartis…

 

 

Et pour la petite histoire : joint par nos soins par téléphone hier vers 16h, le service des voies navigables, à qui je posais la question de savoir pourquoi cette péniche était bloquée à Blanzy,la personne m’a répondu très sèchement qu’elle n’était pas bloquée, mais en attente !!! Nos lecteurs apprécieront la nuance…

 

 

Le bonheur et même double bonheur pour ce couple qui transporte avec beaucoup de soin les marchandises que les vignerons et autres artisans lui confient. Car non seulement c’est leur travail et ils en vivent, mais ils clament haut et fort que les marchandises voyagent quasiment en première classe et que cela se voit à l’arrivée.

 


 

 

Comme le dit Raphaël : « Les palettes de vins et les produits artisanaux ne sentent pas passer les ronds points des routes, ni les dos d’ânes ! A l’arrivée, les vins peuvent être dégustés comme s’ils sortaient de la cave… ».

 

 

 

Et en ce week-end de l’Ascension, le couple arrivait de l’Ardèche et comptait se rendre à Paris, avant de redescendre par Nancy. Deux mois de voyage où chaque jour de navigation compte. « Nous donnons des dates de livraison à nos clients et nous faisons tout pour les respecter » précise Raphaël.

 

 

 

Sauf que, pour cette fois, il va y avoir un gros problème ! A la 12e écluse, une porte est endommagée et les agents des VNF (Voies navigables de France) ne pourront pas réparer avant lundi. « Du moins, disent-ils, on ne peut rien faire aujourd’hui vendredi et sûrement rien demain ». Ce qui revient à dire que le couple devra vraisemblablement attendre lundi pour repartir !

 

 

 

Du coup, bloqués à Blanzy, ils rongent leur frein et se préparent à prévenir leurs clients de ces aléas dont ils se seraient bien passés.  

 

 

 

D’autant plus que dans la cale, 30 000 bouteilles de vin bio en provenance du sud de l’Ardèche, du Beaujolais et de la Vallée du Rhône attendent d’être remises à leurs propriétaires. Alors certes, tout est thermo-régulé, mais il faut faire tourner les réfrigérateurs, alors que les moteurs sont à l’arrêt.

 

 

 

Quant aux pâtés, confitures, miels, sauces tomates, huiles d’olive de Nyons, farines de châtaignes et autres petits épeautres du Ventoux, ils naviguent de concert avec les vins précités.

 

 

L’Alizarine (le nom vient d’un colorant rouge d’origine végétale, extrait de la racine de la garance des teinturiers, une plante vivace de la famille des rubiacées, autrefois largement cultivée pour la teinture qu’elle fournissait) est le seul bateau en France qui pratique le transport éco-responsable.

 

 

« C’est le transport le plus « décarbonisé » qui existe. Ce qui représente une plus-value écologique considérable » explique Raphaël. Ajoutant que le transport fluvial ne pollue pas, ne fait pas de bruit et consomme moins d’énergie que les camions. D’ailleurs, tous les clients du couple sont des gens qui font très attention à cet aspect écologique du transport.

 

 

 

Et côté prix ? Raphaël et Cécile sont honnêtes : « Quand on livre des palettes sur Paris, nous sommes vraiment concurrentiels ! Par contre, quand ce sont des transports dédiés (transports express), la bouteille de vin est impactée de 10 ou 20 centimes d’euros en plus. Là, nous sommes moins performants que le transport par camion ! ».

 

 

 

En attendant, Raphaël ne peut s’empêcher de pousser un petit coup de gueule ! «  On entretient de moins en moins les canaux et voilà ce qui arrive quand le matériel est obsolète. Ce qui se passe avec cette écluse n’aurait jamais du arriver. Il y a vraiment urgence à investir des fonds pour l’entretien de ce canal qui nous est si précieux ! ».

 

 

 

Message reçu… En attendant lundi, les amateurs de vins bios et de produits artisanaux peuvent toujours aller s’approvisionner sur la péniche du couple qui est immobilisée à Blanzy.

 

 

N’a-t-on pas coutume de dire « Le malheur des uns fait le bonheur des autres » ?

 

 

 

 

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