Peut-être devrions-nous commencer par expliquer à nos lecteurs ce qu’est le bookcrossing ! Figurez-vous que c’est un phénomène mondial, dont le principe est de faire circuler des livres en les « libérant » dans la nature pour qu’ils puissent être retrouvés et lus par d’autres personnes, qui les relâcheront à leur tour.
Voilà ! Le décor étant planté, ne reste plus qu’à vous livrer la suite.

 

Depuis mercredi 5 juillet, les bibliothécaires ont dispersé une cinquantaine de livres dans des endroits divers et variés de la ville et d’ailleurs ! « Des livres récupérés lors de la vente du dernier Téléthon » précise Céline Chevrot la responsable de la médiathèque.

 

« Choisir un lieu public est très important puisque la visibilité du livre permet qu’il soit trouvé plus ou moins vite » ajoute cette dernière.

 

En effet, quand un «bookcrosseur» découvre un livre, il peut l’indiquer sur internet en allant sur le site du bookcrossing.com.

 

Mais rien n’est obligatoire, le processus est libre et chaque peut ou non passer par l’intermédiaire de ces sites.

 

Mais quel est l’objectif de ce bookcrossing, nous direz-vous ? Tout simplement, l’idée est de tisser un réseau de lecteurs à l’échelle mondiale. Ainsi, Céline avoue avoir déposé un livre à la gare de Lyon. Pour la part de votre humble serviteur, il se reproche de ne pas avoir fait pareil la semaine dernière lors d’un voyage en Allemagne…Tant pis, ce sera pour une prochaine fois !

 

Dans un autre registre, ce type d’initiative ne va-t-il pas soulever bien des questions aux professionnels de l’édition ? Vont-ils se demander s’il faut voir dans le bookcrossing une menace pour l’équilibre économique de leur filière (moins de ventes) ou bien au contraire une opportunité à terme (en démocratisant la lecture) ?

 

On va être positifs et optimistes et on va dire qu’il y a de place pour tout le monde, même dans la sphère des éditeurs. Et puis, qui vivra verra…

 

PS : pour aider les lecteurs, précisons que les livres ont été déposés vers la halte nautique, vers le bar Le Coquillage, au Musée de la Mine, devant la médiathèque et au square près de la salle de l’EVA.

 

ND