Belle effervescence ce jeudi matin chez Henriette Desbrosse dont l’élevage de chevaux de sport est connu à mille lieues à la ronde. En effet, comme chaque année, il s’y déroulait le concours de poulains de selle français.

 

Organisé par l’association des éleveurs de chevaux de sport de Bourgogne (AECSB), dont la présidente est Mme Desbrosse, pas moins de 22 poulains étaient en lice pour ce concours de beauté. « Chaque département bourguignon organise un concours décentralisé en Saône-et-Loire » déclare la présidente. Ajoutant : « Nous en avons trois : 1 à Cluny, 1 à Marnay et 1 à Blanzy ».

 

Sur place, Jean Martinot (de Mazille), président du syndicat de Saône-et-Loire, Thierry Theveniaud (en charge de l’organisation matérielle du concours), Paul Duviquet et Charles Beaudot (Syndicat de Saône-et-Loire) ainsi que Michel Martinot, président des juges de selle français. Mais également Hervé Mazurek, maire de Blanzy et Maurice Martin, conseiller municipal délégué à l’aide administrative aux associations.

 

Les poulains participent à ce concours avec leur mère. Ils sont évalués par un jury agréé (ce sont des éleveurs formés qui appliquent les grilles de jugement). Quelques jeunes juments (elles ont eu en général une carrière sportive) participent pour la première fois au concours.

 

Les chevaux sont évalués sur le licotage, le toilettage… Bref, un véritable concours de beauté où le plus beau gagne ! Les résultats confirmeront ou non ces critères.
Henriette Desbrosse remercie la municipalité de Blanzy pour son aide matérielle et notamment pour le matériel de sécurisation du concours. « Nous sommes également aidés par le comité des foires rurales de Saône-et-Loire qui nous offre des lots » précise Mme Desbrosse.

 

Mention spéciale aussi pour Lambey, qui fabrique des aliments spécialisés pour la race équine et qui a une clientèle énorme en France et à l’étranger. Henriette Desbrosse salue la présence de nombreux éleveurs…

 

Mais on ne peut décemment pas parler d’Henriette Desbrosse sans souligner son côté passionné. En effet, son « élevage-passion » comme elle l’appelle, est composé d’une soixantaine de chevaux, entrainés par deux cavaliers qui les préparent aux concours. « Nous élevons ces chevaux depuis plusieurs générations » livre-t-elle, des étoiles plein les yeux…

 

ND