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dimanche 3 septembre 2017 à 08:56

Mine de Lire (Blanzy)

Bouquinistes et vendeurs lambda ont régalé le public



 

 

 

La pluie n’aura pas entamé l’enthousiasme des membres de Mine de Lire, ni des bouquinistes venus présenter leurs très nombreux ouvrages et documents à un public de vrais lecteurs.

 

 

A perte de vue, des bouquins…Romans, policiers, science-fiction, poésies, biographie etc. Documents et livres précieux également chez les quatre bouquinistes présents ce samedi à l’EVA.

 

 

Mine de Lire avait à son actif des centaines de livres qui leur avaient été donnés, suite au Téléthon. En ce samedi à la météo capricieuse, le public a trouvé son bonheur à très petits prix.

 

Dès le matin, les plus avisés arpentaient les stands. Premier arrivé, premier servi ! En fin de matinée, nous notions la présence d’élus et d’adjoints, et notamment d’Hervé Mazurek, maire de Blanzy, Jean-Yves Vernochet, maire de Montchanin, Daniel Meunier de Saint-Vallier, Jean-Marc Frizot de Blanzy.

 

 

Organisé par Mine de Lire et son président Yves Jacob, cette vente de livres aurait dû se dérouler vers le Coquillage, au fil de l’eau. Malheureusement, Dame pluie ayant pointé le bout de son nez, le contexte n’était plus le même. Mais le président l’a dit : « nous réorganiserons cette vente et cette fois, on espère que le ciel nous sera favorable ! ».

 

Note spéciale pour tous les membres de Mine de Lire et les bénévoles qui ont prêté main forte. Car si à chaque fois les manifestations sont suivies par un public fidèle, c’est bien grâce aux bonnes volontés…

 

 

Par ailleurs, quatre bouquinistes étaient sur place. Bourgogne Books d’Autun, Petit Marque-Pages de Ciry-le-Noble, la Bouquinerie du Bois du Verne et Christophe Reynaud de la librairie « Au gré du Van » de Chalon-sur-Saône.

 

 

Christophe Reynaud (Au gré du Van ») et Sébastien Pelletier- ont présenté de très beaux livres, mais le plus beau est leur dernier-né. Un recueil de poésie intitulé « L’abandon du délice au plaisir de ma belle ». Tout un programme écrit par Christophe et illustré des photographies de Sébastien. L’ouvrage est préfacé d’Emmanuel Mère.

 

 

M. Reynaud écrit depuis 1985. La rencontre avec M. Pelletier- Pacholski sur un terrain de rugby a été le déclic. S’en est suivie une excellente collaboration qui a donné naissance à ce recueil. « Nous avons choisi le thème de l’amour dans le regard de l’autre, sous toutes ses formes, en quête d’un amour absolu… » précisent les deux hommes.

 

Certains passages sont assez crus et confrontent deux univers « alcoolo-romantiques ». Car ils le disent avec humour : « Ce livre nous a coûté 50h de travail, soit 20l de rhum… ».

 

Quant à Sébastien, ses photos sont des scènes de rue authentiques. Comme le dit Emmanuel Mère (auteur), « ses photos naissent sous l’œil éclairé et plein d’humanité du photographe de rue… ».

 

Christophe Reynaud signe ici son second livre après « Poèmes en vrac », publié à compte d’auteur en 2001. Un autre ouvrage de 200 pages est en cours d’écriture, qui sortira en fin d’année.

 

 

L’histoire y traite de la jungle de Calais et l’homme s’est mis dans la peau de migrants pour écrire ses textes. Mais celui-ci laisse la part belle aux photos de Sébastien. Une belle collaboration qui porte ses fruits.

 

Dans un autre registre, le « Petit Marc Pages » le dit : « Quand poésie rime avec pâtisserie, alors, il s’agit de Marc Petit ! ». Lui aussi propose un 7e ouvrage écrit par ses soins. Un vrai roman de terroir, d’amour et d’action dans le domaine de la boulangerie. Mais nous en reparlerons dans nos colonnes au moment voulu.

 

 

Pour sa part, Axel Bernadi, qui vient d’Autun, y est installé depuis quatre ans. Ayant compris l’intérêt de travailler avec Internet, il possède plus de 30 000 ouvrages en ligne. Des livres curieux et pas communs et des livres traitant de tous les thèmes à partir du moment où celui-ci est rare et intéressant. « Etudes sur les gîtes minéraux de France » ou « Les grandes heures du Creusot au temps des Schneider », « Les facéties du sapeur Camember ».

 

En général, les achats de M. Bernardi proviennent des salles des fêtes, de ses collègues etc.

 

Quant à Corinne Lardenois, elle a ouvert une bouquinerie au Bois-du-Verne le 1er mai 2016. Romans de terroirs, livres de poche, livres à thèmes, sports, guerre ésotérisme, elle se les procure par des clients, des brocantes ou tout simplement en chinant.

 

Au final, une belle journée où chacun a pu trouver sa vie, en ne grevant pas le budget.

 

 

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