L’association montcellienne Signes Aides Services (SAS), représentée par Marlène Loup et Mark Farayet étaient présents ce mercredi à la médiathèque de Blanzy, afin de faire découvrir au public la langue des signes. « Et non pas le langage » dira M. Farayet, qui ajoute « car la langue des signes est une langue à part entière et non pas une façon de parler ».

 

 

Cette semaine aura été celle de la sensibilisation à cette langue, car peu connue et surtout peu usitée. « Si par exemple, l’apprentissage de la langue des signes entrait dans le cadre des NAP, ne serait-ce qu’une heure par semaine, beaucoup plus de personnes seraient capables de communiquer avec des personnes atteintes de surdité. « Quel confort ce serait pour ces dernières ! » livre M. Farayet.

 

 

Qui précisa un peu plus tard, que près de 8% de la population française est atteinte d’un handicap auditif. Pratiquer la langue des signes avec le plus grand nombre ouvriraient d’autres horizons à ces personnes…

 

 

Durant une heure, Mark Farayet et Marlène Loup ont montré les différents signes de cette langue, chanté « avec les mains », le tout sous le regard intéressé du public. Même M. le maire, Hervé Mazurek, a assisté à la séance et trouvé celle-ci fort utile.

 

 

Puis a été évoquée Sophie Vouzelaud, élue 1ère dauphine de Miss France en 2006, une jeune femme sourde de naissance et qui utilise bien évidemment la langue des signes. Mais aussi ce titre « La danse du j’aime, j’aime pas » que M. Farayet a chaudement recommandée au public.

 

 

Vincent Rancier, directeur de l’école de musique, présent également s’est inquiété de savoir comment différencier, avec la langue des signes, un hautbois, une flûte, un saxo etc… Démonstration fut faite par Marlène Loup de l’évocation de ces instruments.

 

 

Et au final, une dame, venue avec sa petite-fille, a dévoilé que celle-ci venait de décider de faire de la langue des signes son métier. A suivre…

 

 

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