Souvenir Français (Blanzy)
Les tombes des soldats morts pour la France fleuries
Très tôt dans le matin, le Souvenir Français a entamé une visite des différents sites afin de fleurir les tombes des soldats morts pour la France. Ils ont visité, outre Blanzy, Gourdon, Mary, Mt St Vincent, Marizy, le cimetière des Norands, l’église du Magny, le monument de Sain-Bérain-Bois du Verne. Et pour terminer, la dernière visite a été à la stèle de Galuzot.
Présidé par Joël Flamand, entouré de la trésorière et conseillère municipale, Michelle Bouteloup ainsi que de Christian Bordet, vice président et porte-drapeau, le Souvenir Français met un point d’honneur à entretenir ces sépultures, quelquefois aussi les changer, réparer et bien évidemment les fleurir, pour que ces hommes ne soient jamais oubliés.
Sur place lundi, le maire Hervé Mazurek s’est entretenu longuement avec Joël Flamand et tous deux ont fait un point sur ces tombes qui se trouvent au carré militaire. Et qui comme son nom l’indique, n’accueille que des soldats morts au combat.
Le président a rappelé la traditionnelle collecte qui sert justement à conserver et entretenir ces tombes. Et comme le rappelle nationalement Serge Barcellini, le Président général du Souvenir Français, 500 000 tombes de combattants morts pour la France risquent de disparaître de nos cimetières communaux.
Dans chacune de ces tombes reposent un combattant de la Première Guerre mondiale (300 000 corps ont été restitués aux familles), un combattant ou une victime de la Seconde Guerre mondiale (plus de 150 000 corps ont été restitués), un combattant de la guerre d’Indochine et d’Algérie (plus de 40 000 ont été restitués) et tous les combattants tués dans les opérations extérieures de la France depuis 1963.
Ces restitutions répondent au désir des familles d’inhumer leur fils, leur père ou leur époux dans le cimetière de la commune de naissance. Malheureusement, les tombes familiales vivent ce que durent les concessions – 15 ans, 30 ans, 50 ans, 99 ans ou perpétuelles. La concession achevée, ou la tombe entrée en déshérence, la tombe est supprimée.
Le « Mort pour la France » inhumé dans la tombe disparait avec elle. Cette disparition est mémoriellement inacceptable. Enterré dans un cimetière communal, un mort pour la France s’enracine dans trois histoires familiales, il donne un sens à une famille.
Une histoire territoriale, il enrichit l’histoire de sa commune. Et une histoire nationale, il relie la famille, la commune et la Nation dans une histoire partagée. Afin de maintenir ce triple enracinement, Le Souvenir Français est partout mobilisé afin qu’aucune tombe de soldat mort pour la France ne disparaisse de nos cimetières communaux.
Concluant : « Pour relever ce défi nous avons besoin de vous. Aidez-nous ! par vos dons lors de la collecte qui a lieu cette année du 28 octobre au 2 novembre 2017.
Réservons-donc le meilleur accueil aux quêteurs qui ne manqueront pas de nous solliciter à divers endroits de nos communes.
ND