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mardi 7 novembre 2017 à 06:26

Mine de lire (Blanzy)

Un café lecture passionnant, sans concession, au coin du feu



 

 

Les adhérents de Mine de lire, sous la présidence d’Yves Jacob, se sont réunis ce lundi pour leur traditionnel café lecture, qui a eu lieu au Coquillage. Sous fond de lumière tamisée reposante et au son du crépitement du feu de cheminée, chacun a parlé de ses dernières lectures, avec un enthousiasme tel qu’on plongeait dedans avec délice.

 

 

Tout d’abord, a été détaillé le livre d’Andreï Makine « Le testament français » qui a obtenu le Goncourt en 1995. L’action se passe en Russie. Des liens se tissent entre une grand-mère et ses petits-enfants. L’aïeule a bien connu la France et enseigne le français à ses petits-enfants à travers des poèmes.

 

 

En grandissant, ces jeunes se font un film idéalisé de la France, jusqu’au jour où l’un d’eux décide de partir à Paris.

 

Un livre passionnant, écrit avec précision et qui transporte le lecteur au cœur de l’histoire.

 

Le livre de Nicolas Vannier « L’école buissonnière » a remporté également les suffrages des adhérents.  Un enfant, fils de garde-chasse fait la connaissance d’un braconnier qui l’initie à cette pratique. Et surprise : le garde-chasse, son fils et le braconnier finissent par s’unir pour sauver un cerf…

 

Cet ouvrage conduit le lecteur au cœur des magnifiques paysages de Sologne.

 

 

Par ailleurs, la plume de Nicolas Vannier dépeint la nature avec sa justesse habituelle en y introduisant le respect des chasseurs.

 

 

Et puis, vient le tour de cet ouvrage collectif, écrit par une vingtaine de « plumes ». « Nouvelles exquises » regroupe des textes disparates, sans cohérence entre eux. Ils n’apportent rien : « C’est plat » dit l’adhérent qui l’a lu. Enfonçant le clou : Un livre à ne pas acheter, malgré quelques textes intéressants… ». Dont acte.

 

 

Et c’est Lolita, une adhérente, qui commente « Lire Lolita à Téhéran » d’Azar Nafisi. L’histoire raconte le vécu d’une prof américaine de littérature, qui enseigne à l’Université de Téhéran. Elle choisit quelques filles de sa classe, les réunit chez elle pour discuter librement et étudier des livres diabolisés par le régime en place.

 

 

Mais l’enseignante finit par être contrainte de regagner les Etats-Unis. Quelques-unes de ses élèves la suivent, en la prenant pour exemple.

 

Un livre très bien documenté, pour une intrigue très actuelle…

 

Le prochain café-lecture est fixé au lundi 20 novembre à 18h15 au Coquillage. Venez nombreux !

 

 

 

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