Salle comble ce vendredi à la salle Coluche de l’EVA pour la conférence donnée par Pierre-Louis Emery sur la vie de Jean Zay. Particularité importante, l’une des filles de ce grand homme, Catherine Martin-Zay était présente à cette conférence.

 

 

Présente également quelques heures plus tôt, pour la pose de la plaque sur le complexe sportif désormais nommé « Jean Zay ».

 

 

En préambule, le maire Hervé Mazurek a souhaité la bienvenue aux personnes présentes et excusé André Quincy, absent pour raisons de santé.

 

 

Place ensuite à l’une des conférences les plus suivies à Blanzy. L’intervenant, intarissable sur celui qui naquit à Orléans en 1904, d’un père journaliste et d’une mère institutrice, captiva la salle d’entrée, dès les premiers mots et les premières images.

 

 

Pierre-Louis Emery, président du cercle Jean Zay, a ainsi retracé les origines de Jean Zay, son enfance marquée par la Grande Guerre et sa brillante scolarité.

 

 

A 32 ans, il est nommé ministre de l’Education Nationale et des Beaux-Arts, dans le gouvernement du Front Populaire. Et surtout, il modernise le système scolaire français et favorise l’accès à la Culture pour tous.

 

 

Devant des auditeurs très intéressés, le conférencier relate l’engagement volontaire de Jean Zay dès la déclaration de guerre. Vichy le condamne, en octobre 1940 à la déportation à perpétuité. Emprisonné à Riom, il est assassiné par les miliciens, le 20 juin 1944.

 

 

Autre consécration pour cet homme d’exception : en juillet 1944, le nom de Jean Zay est inscrit sur une plaque au Panthéon de Paris, parmi les 199 écrivains morts pendant la guerre de 1939-1945.

 

Le 21 février 2014, le Président de la République, François Hollande, annonce le transfert des cendres de Jean Zay au Panthéon…

 

Une histoire de vie passionnante qui, selon le public aurait pu durer encore plusieurs heures, tant le temps a passé vite…

 

 

 

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