La salle Coluche était trop petite pour accueillir le public ce mercredi, venu écouter Jérémy Beurier et Gérard Soufflet, parler de cette période méconnue d’avant le débarquement et les maquis de l’été 44.

 

Hervé Mazurek, dans son discours, a souhaité la bienvenue à tous et a dit son plaisir de les voir aussi nombreux.

 

 

« Quelques mots ont été dit (par les conférenciers) en hommage au toujours président dans nos cœurs, du comité de liaison Mémoire et Fraternité, André Quincy » soulignera-t-il.

 

 

Ajoutant : « On pense très fort à lui et à chacun d’entre nous de continuer son œuvre et notamment, en ce qui concerne le devoir de mémoire ».

 

 

Et le premier magistrat de rappeler « un devoir de de mémoire auquel nous sommes très attachés, et je remercie très sincèrement Gérard et Jérémy de leur présence ce soir, pour évoquer une période ô combien sombre de notre histoire de France, mais ô combien importante ».

 

 

Un devoir de mémoire qui connaitra son apogée au cours des cérémonies du 11 novembre 2018, cérémonie du centenaire, et que nous prolongerons autour de la guerre d’Algérie, avec une conférence de M. Gaildraud « L’église et la guerre d’Algérie » le 23 octobre dans cette même salle.

 

 

Et Hervé Mazurek de conclure : « Un devoir de mémoire que nous aurons également grâce à la collaboration du Musée d’école de Patrick Pluchot, pour l’exposition « Moutardier ».

 

 

Quant à M. Beurier, il a ouvert la conférence avec un rappel de leurs sources de travail. A savoir des dizaines de milliers de documents constitués après-guerre pour l’obtention des cartes de combattants, de morts pour la France, de titres de combattants volontaires de la Résistance…

 

 

Et livrant : « Mais nos sources proviennent aussi des dossiers de la justice de Vichy et de la police judiciaire, avec les enquêtes et les interrogatoires de l’époque, qu’il a été passionnant de croiser avec tous les témoignages recueillis après-guerre par cette même police, qui faisait des recherches sur les appartenances à la Résistance.

Avec ces documents, nous sommes arrivés aux grandes arrestations de février 44 à Montceau.

 

 

 

1. M. Soufflet

 

« Le travail que nous vous présentons actuellement est l’état des lieux de nos recherches. Nous songeons à mettre tout cela noir sur blanc dans un livre qui pourrait paraitre au 1^er semestre de l’année prochaine » dira le conférencier.

 

 

Précisant que toutes les problématiques qui vont être exposées, ne sont pas totalement résolues. Dans certains cas, on a des hypothèses et on vous dira quand ce sera des hypothèses et pas des choses prouvées. Lorsqu’il s’agira de choses prouvées, c’est que cela aura été dûment croisé, recoupé… dira M. Soufflet en substance.

Et durant plus de deux heures, les conférenciers ont tenu le public en haleine. « Policiers contre résistants » un thème qui a passionné les Blanzynois, mais également beaucoup de personnes venues d’autres communes.