Ce vendredi après-midi, l’EVA de Blanzy a accueilli une rencontre d’acteurs intitulée « L’alimentation durable, un levier du développement pour notre territoire ».

 

Cette rencontre a été mise en place dans le cadre de l’un des trois ateliers ouverts du Conseil de Développement Durable. Il faut entendre par ouvert que l’atelier est ouvert aux personnes ne siégeant pas au Conseil de Développement Durable.

 

 

Un succès après un premier essai manqué

 

 

Le CDD avait déjà proposé cette thématique dans le cadre de la semaine du développement durable, il y a deux ans, alors à Torcy. Mais le premier essai avait été simplement annulé. La faute au manque d’inscrits. Ce vendredi, c’est près d’une cinquantaine de personnes qui étaient présentes dans la salle Coluche de l’EVA, des personnes issues de différents horizons : des membres du CDD, des élus territoriaux, des acteurs du territoire impliqués (milieu associatif particulièrement), la Chambre d’agriculture, la Confédération paysanne etc.

 

 

Daniel Saunier, Président du CDD, s’est d’ailleurs déclaré satisfait de la représentation de tous les secteurs que les membres du CDD souhaitaient toucher.

 

 

Si le CDD était à l’organisation, l’association Creusot Montceau Territoire Ecologique était également représentée notamment par la présence de son Président Dominique Cornet. Celui-ci a rappelé une première démarche de l’association sur le sujet de l’alimentation, deux ans plus tôt. Cette démarche concernait davantage l’approvisionnement des cantines scolaires de la CUCM.

 

 

Le Conseil de Développement Durable prépare ses rapports de fin de mandat

 

 

Daniel Saunier a rappelé également que le travail proposé ce vendredi après-midi s’inscrivait pleinement dans les missions du CDD. Une première rencontre s’était tenue avec les acteurs économiques. Une deuxième avait eu lieu en septembre dernier autour de la question du patrimoine. Alors que ce vendredi, c’est bien celle de l’alimentation durable qui était posée.

 

 

Le CDD avait d’ailleurs proposé rapidement à la CUCM l’opportunité de mettre en place un projet d’alimentation territorial dans le cadre du PLUI. L’idée a d’ailleurs été politiquement actée.

 

 

D’après le Président du CDD et Dominique Cornet, depuis deux ans, beaucoup de choses ont évolué sur le plan alimentaire : prises de conscience des politiques et de la société civile.

 

 

L’enjeu de cette rencontre était de recueillir des informations et des propositions sur la thématique du jour afin de proposer des orientations dans le cadre de la contribution que le CDD devra remettre au Président de la CUCM David Marti, à la fin de son mandat.

 

 

C’est aussi l’occasion de recueillir des témoignages, d’amorcer une dynamique d’acteurs sur le sujet.

 

 

Une séance plénière et des ateliers

 

 

La rencontre de ce vendredi après-midi était organisée autour d’une séance plénière et de plusieurs ateliers. La rencontre plénière a été animée par Serge Bonnefoy, chef de projet du Réseau National des Projets Alimentaires Territoriaux, Madame David du Pays Beaunois, Mr Gueidan de l’association Semeurs du Possible et de Christian Lonjaret représentant Le Panier du Coin.

 

 

Après avoir rappelé les missions du CDD dans ses propos introductifs, Daniel Saunier a indiqué les objectifs de cet après-midi d’échanges et le caractère progressif de la démarche.

 

 

Il a ensuite laissé la parole aux intervenants. Serge Bonnefoy a pour sa part développé davantage son propos sur la question des PAT (Plan Alimentaire Territorial). A ce jour, la France en  compte 21 reconnus par le Ministère de l’Agriculture. Il a expliqué les différentes approches des PAT selon les acteurs porteurs de ceux-ci et/ou impliqués dans leur rédaction et réalisation.

 

 

L’objectif de sa démarche était d’expliquer ce que peut contenir un PAT en termes de thématiques et les pièges à éviter.

 

 

Chaque acteur a éclairé le sujet du PAT de son expérience : Mme David, parlant du point de vue d’une collectivité, avant de laisser la place et la parole au tissu associatif.

 

 

L’après-midi s’est ensuite poursuivie par trois ateliers thématiques :

 

 

 

– comment diversifier les productions sur un territoire consacré majoritairement à l’élevage ?

 

 

– opportunité et freins de l’approvisionnement local dans la restauration collective ?

 

 

– comment faciliter la mise en lien entre producteurs et consommateurs locaux ? Quelles possibilités d’identification, de repérage, de localisation des produits locaux et de leurs lieux de vente ?

 

 

Une restitution des échanges dans chaque atelier a conclu le temps de travail avant de laisser un place à un pot de l’amitié.

 

 

EM