Pour le maire Hervé Mazurek, c’est devenu une habitude : il aime à rencontrer ses administrés, les écouter, les entendre et souvent, accéder à leurs demandes, si elles sont fondées, bien évidemment.

 

Mais certaines demandes ne sont pas justifiées et très franchement, mais avec beaucoup de tact, le maire le dit. Sans détour…

 

En ce très chaud samedi de fin d’été, une vingtaine de riverains du quartier des Grandes Bruyères avaient fait le déplacement sur la place attenante à leurs habitations.

 

Et après avoir écouté attentivement le maire, qui était accompagné de plusieurs élus, faire le point sur les grands travaux effectués ou à effectuer dans l’année, ils ont pu poser leurs questions.

 

La place rue des grandes bruyères

Que va devenir cette place qui, débarrassée de ses arbres malades, se retrouve un peu vide et sans attrait ? « Nous allons créer des places de parking et installer des jeux de boules » dit M. Mazurek. Les habitants ne veulent pas de bancs qui abriteraient des « lézards » toute la journée et qui feraient du bruit la nuit venue.

 

Le rituel leitmotiv : la vitesse au volant

Sujet récurrent s’il en est : la vitesse ! Et dans un lotissement, pas facile à gérer. Chacun doit prendre ses responsabilités et son sens du civisme pour ne pas avoir de comportement à risques. La vitesse au volant coûte trop cher : nous l’avons vu lors des deux accidents graves survenus à Montceau cet été.

Quant aux riverains qui empruntent la rue en contre-sens à toute vitesse, la sanction n’est pas loin ! Ce comportement est tout simplement criminel. Et cela, les riverains ne veulent plus le voir…

Le maire promet de retravailler la signalétique.

 

Les travaux de la RCEA

Comme à chaque réunion publique, le maire a fait le point sur les travaux à venir de la RCEA, suite aux nombreuses questions des riverains.

 

Les travaux de la RCEA nous empêcheront ils de sortir du lotissement ?

Bien évidemment que non, a répondu le maire.

 

 

Le passage sous le pont sera-t-il supprimé (toujours par rapport aux travaux RCEA) ?

Même réponse que précédemment.

 

L’accès au centre-ville bénéficiera-t-il d’un mode de transports doux ?

Ce terme de transports doux, désigne spécifiquement les modes de déplacements dont la propulsion ne nécessite pas de moteur, et n’émettent donc ni polluant ni gaz à effet de serre.

On parle également de mobilité douce ou encore de mobilité active, pour désigner ces modes de déplacements doux, que sont par exemple la marche à pied, le vélo, la trottinette, les rollers ou même les gyropodes.

Hervé Mazurek envisage également des trottoirs pour la sécurité des piétons.

Cette réunion s’est déroulée de façon satisfaisante, car, comme le dit le maire, les gens n’ont jamais été agressifs. Au contraire, le dialogue a été enrichissant et bienveillant. Et c’est comme cela que les affaires avancent…