Blanzy
La Mine et les Hommes : une assemblée générale sous le signe de la grogne
L’assemblée générale de l’association La Mine et Les Hommes, présidée par Frédéric Lagrange, s’est déroulée ce samedi 12 juin, à la salle d’honneur de la mairie. Et ce, en présence de quelques membres du conseil d’administration, contraintes sanitaires obligent.
Et le président Lagrange a retracé les différentes phases de confinement, déconfinement, « qui ont bouleversé nos habitudes de vie, nos activités et entravé nos relations amicales ».
Le musée ayant été fermé jusqu’à la fin du mois de juin, puis ouvert en juillet et août 2020, ainsi que quelques samedis et dimanches en septembre et octobre, le nombre des demi-journées d’accompagnement de visites à 36, et le nombre de guides bénévoles à 3.
Quant aux visites d’été, elles ont été assurées par des guides salariés de la ville. Ce qui a valu un commentaire acéré de M. Lagrange, en direction du maire Hervé Mazurek : « Je ne reviendrai pas si la piètre qualité des commentaires des visites, délivrés aux visiteurs. Jules Chagot aurait fait des colonies de vacances… Si cela fait pleurer dans les chaumières, mais la vérité historique, c’est autre chose… ».
Il faut dire à la décharge de ces guides occasionnels que leurs contrats sont courts et ne laissent que peu de possibilité de se perfectionner. « Leur formation repose sur la fourniture du guide de visite, élaboré par René Janniaud pour les grands aspects historiques et sur l’accompagnement des visites, faite par les bénévoles » indique M. Lagrange.
Des bénévoles qui se réduisent à peau de chagrin au fil des ans. Et sans bénévoles, on ne fait pas grand-chose !
Malgré ces périodes de confinement, a eu lieu la réfection totale de la conciergerie et le site avait été remis en état en vue de la réouverture en mars, mais celle-ci n’a pas eu lieu.
Frédéric Lagrange a ensuite remercié la ville pour la subvention attribuée (3200€) en 2020. En enchainant sur la lente dégradation des éléments du Musée : le chevalement rouille et des boulons tombent, le plateau-rabot subit les effets de la corrosion, et la réfection de la salle des machines est à l’ordre du jour depuis plus de 15 ans !
De plus, Frédéric Lagrange reproche le manque de communication, entre la mairie et l’association : « J’apprends par les journaux que le Musée ouvre ses portes aujourd’hui ! ».
Hervé Mazurek a répondu aux doléances du président, en lui indiquant que la communication doit jouer dans les deux sens. Et le maire de rappeler que des travaux de plusieurs milliers d’euros ont été effectués pour la mise en place de sanitaires au sein du Musée et que M. Lagrange n’a pas fait état de la visite des collégiens de Montchanin, mais aussi de France 3 etc.
Au final, chaque partie a convenu d’une meilleure communication et de travailler encore plus de concert à l’avenir.
Pour sa part, le trésorier a présenté un bilan financier sain. En précisant qu’en 2019, le montant des entrées au Musée était de 43 820,50€ et en 2020, « année-Covid », on comptait 10 500,50€ seulement.
Par ailleurs, Emmanuelle Clerc, responsable du Musée et salariée de la ville, a fait le bilan des visites en individuels et en groupes (5908 individuels et 6161 pour les groupes en 2019 et 2110 individuels et 540 pour les groupes en 2020).
Quant à Michel Montmaron, adjoint à la Culture, il souhaite, en tant que fils de mineur, voir le Musée perdurer pour les générations futures.
Enfin, le maire a conclu en ces termes en se tournant vers Frédéric Lagrange : « Malgré nos différents, nous avons la volonté commune de voir le Musée de la Mine prendre de plus en plus de place.
Et Hervé Mazurek de mettre en avant l’Euro Vélo 6, les balades intra-muros, le travail en commun avec l’Office de Tourisme…pour mettre en avant ce Musée de la Mine connu au-delà de nos frontières. Puisqu’Air France diffuse le film tourné sur place en direction de ses clients ! Et que France 3 est venu également sur les lieux…
Enfin, Guy Souvigny, en charge du tourisme (CUCM) rappelle à Frédéric Lagrange qu’il lui a proposé à plusieurs reprises de demander une subvention à la mairie de Montceau. Ce qui n’a pas été fait jusqu’à maintenant.
Hervé Mazurek a réitéré son souhait : « Avancer ensemble pour conserver ce bel outil qu’est le musée de la Mine ».
3 commentaires sur “Blanzy”
musée qui devrait être communautaire, une ville comme Blanzy ne peut tout refaire à neuf, là la population devrait être consultée pour savoir si les contribuables sont ok pour que leurs impôts doivent êtres englouti dans ce gouffre
Bonjour,
D’accord que ce musée devrait être communautaire et voire plus encore.
Je suis un ancien mineur, et trouve que c’est un comble à la vue de ce qui reste sur notre « bassin minier »
comme traces de cette exploitation ;elles sont bien maigres, ceux qui n’ont pas vécu celle-ci ne peuvent avoir aucune idée de son emprise aussi bien géographique que sociale.Si tous les puits répertoriés sur les communes impliquées étaient signalés par une pancarte ,plus plans,on aurait une idée de l’ampleur.Exemple simple pour ceux qui connaissent l’endroit : A Sanvignes-les-Mines entre la TRèche et l’école des Baudras il y a eu au moins quatre puits de mines…ça laisse rêveur.
Et enfin , paradoxe la mine qui a fait la fortune du coin et de certains coûte trop chère…. même morte !
Bonne journée
pas sur, que meme communautaire ce musée aura plus de subvention car le choix est vite fait , c’est tout pour la villa Perrusson y a qu’a voir dans quel etat se trouve la briqueterie de Ciry qui sera fermé pour cause d’affaissement ,car pas de crédit . mais si on regarde en arriere , il y avait une piste pour intégrer ,l’Ecomusée ,mais c’etait chasse gardée de mr le Maire de l’époque et qui etait contre aussi de garder le chevalement de Darcy donc maintenant , çà coute . il y en a un autre , le four à chaux ,le long du canal , future véloroute 6 , une honte .