Ce jeudi en fin de matinée, c’est une cérémonie qui ressemblait bien à celles qui se tenaient avant l’arrivée de la Covid. En effet, près de la maison des sociétés de Blanzy, une foule s’était réunie : des habitants de la commune et des parents accompagnants leurs enfants.

En effet, à l’occasion de cette cérémonie, les enfants des écoles avaient été invités à venir lire un texte devant le monument aux morts et à venir interpréter la Marseillaise.

 

Après avoir rendu hommage aux anciens combattants au cimetière de Blanzy, Hervé Mazurek s’est rendu donc avec plusieurs élus de la commune, aussi Jean-Paul Luard (les Bizots) et Paulette Matray (Maire de Marigny) à la maison des sociétés de Blanzy.

 

Le défilé était conséquent et descendait la rue principale de la commune avant de prendre la direction du Monument aux morts. D’ailleurs déjà des blanzynois avaient préféré attendre sur place pour assister à ce moment de commémoration et de recueil.

 

Après le dépôt de gerbes sur la tombe des soldats morts pour la France, la lettre de Geneviève DARRIEUSSECQ, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants a été lue devant la foule. Un instant pour rappeler l’horreur de cette première guerre mondiale, ses conséquences pour les familles, pour ceux qui en sont revenus comme pour ceux dont on n’a jamais retrouvé la trace.

Le texte insiste aussi sur l’origine des combattants, dont certains se sont battus pour un territoire qu’ils n’ont jamais foulé.

C’est aussi l’occasion de rendre hommage à tous les combattants pour la France.

 

Hervé Mazurek quant à lui dira : « Enfin nous nous retrouvons après une vingtaine de mois de crise sanitaire contraignante. » Il évoque le souvenir de l’engagement patriotique des combattants qui doit être « un de nos fondements du socle républicain. »

 

Il rappelle les chiffres des morts, des chiffres qui donnent le vertige : 18 millions de morts, 21 millions de blessés. Il commente : « Pour les soldats blessés, meurtris au plus profond de leur être, comment redevenir humain ? Comment croire en l’humanité ? »

Il évoque aussi les paysages marqués par ces combats, 9 villages détruits autour de Verdun, la désolation sur 700 kilomètres de front.

 

Et d’inviter ensuite les jeunes générations à se souvenir pour construire l’avenir : « Par votre présence, vous faites votre devoir de mémoire. Se souvenir rime avec avenir. C’est le regard respectueux du présent sur le passé sacrifié. Vous avez l’avenir à bâtir. A vous de bâtir un avenir juste, fraternel, plein d’espoir. »

 

Hervé Mazurek a conclu son propos en citant les soldats morts pour la France en 2021, des soldats morts en Égypte et au Mali.

 

La cérémonie s’est achevée en écoutant la musique devant le monument aux morts.

 

EM