Hervé Mazurek, le maire de Blanzy et ses adjoints ont choisi pour cette nouvelle réunion de proximité, le cadre douillet de la salle de l’heure du conte, à la Médiathèque.

Peu d’habitants ont répondu à cette invitation…

 

Le Maire, Hervé Mazurek a salué les présents.

Il a tout de suite abordé la question finance et fait le point sur la situation financière étant donné la situation internationale.

« À peine sortie du COVID, on espérait un avenir plus serein. La crise énergétique, l’Ukraine, rajoute de l’incertitude sur cet avenir.

Lorsque nous avions voté le budget en avril 2022, nous avions anticipé la hausse des denrées alimentaires, des fluides.

Nous avions donc construit un budget amortisseur social, ne pas faire porter aux blanzynois les conséquences de cette situation.

Notre gestion rigoureuse, nous a permis de dégager un reliquat, un excédent de fonctionnement.

On avait tablé 66 % de hausse sur les fluides, 33 % sur l’alimentation, 33 % sur les transports scolaires.

On a passé la subvention du CCAS de 20 000€ à 80 000€ pour pallier aux difficultés des foyers fragiles, fragilisés, pour les impayés, les colis d’urgence, le chauffagee de la résidence des personnes âgées, le maintien des dotations pour les écoles, …

Bref, un budget d’anticipation, mais est-ce assez ?

Nous avons mangé notre enveloppe en août pour l’électricité… »

 

Le Maire se veut rassurant pour finir l’année2022 : « on reste serein avec sobriété et vigilance. On va réussir à voter le budget 2023, le fonctionnement des services, … »

 

Par contre, le PPI de 5,7 millions d’euros sur le mandat risque fort d’être amputé. Le 1er levier pour assurer le fonctionnement, sera de rogner les investissements.

Et que feront les subventionneurs ? Fermeront-ils les robinets ?

 

Au niveau de l’éclairage public, rénové en 2019, le Maire ne pense pas éteindre la nuit. Il y aura une baisse d’intensité, « on est déjà à 30 %, on passera à 20¨ %.

La consommation était de 800 000kwh avant les travaux. Elle est désormais, après travaux, de 150 000€.

L’espace Colette, des travaux de rénovation ont permis d’avoir des locataires qui paient 1500€ par mois qui reviennent à la ville.

Le gymnase Jean Zay, était une véritable passoire énergétique… Les investissements réalisés ont tous été faits dans le sens des économies d’énergie.

 

Par contre, si les communes n’investissent plus, les entreprises vont en subir les conséquences : la courbe du chômage va remonter, des dépôts de bilan ne tarderont pas.

 

Hervé Mazurek, pense que la ville conservera les illuminations de Noël. « Il faut qu’on garde la Vie ! »

 

La RCEA, « on est en plein dedans : 3 ans de travaux. Le pont sera coupé pendant 9 mois. La mairie donnera les infos, recueillera les doléances des habitants, …

Chaque arbre abattu sera replanté… »

 

Le Maire pour conclure se pose la question sur les efforts à fournir, à tous les niveaux. L’exemple peut venir d’en haut. Il questionne…

 

Est-ce que l’on peut continuer à préparer des Jeux Olympiques qui coûteront des milliards ?

Doit-on conserver la coupe du monde de foot au Qatar avec ses stades climatisés en plein désert ?

 

J.L Pradines