A l’occasion des journées du patrimoine, découvrez les sites patrimoniaux du bassin minier, dont certains ont une parfaite interconnexion pour mieux comprendre comment la culture locale s’est construite, ce qui fait que le bassin minier est ce qu’il est !

Ils étaient nombreux les visiteurs à être venus parfois de loin pour découvrir le musée de la mine de Blanzy. De l’extérieur, il attire déjà les regards avec les machines à l’extérieur et sur des rails.

« Ce sont des trains ? » demande Yaëlle, petite fille âgée de 6 ans. Et non ! Mais presque ! Ce sont les wagons sortant de la mine. Mais elle allait le découvrir au cours de sa visite. Elle allait découvrir aussi que même des chevaux et des enfants travaillaient dans les mines.

Dans le bâtiment d’accueil, elle a regardé un film retraçant une partie du quotidien des mineurs, avant la fermeture des mines à charbon en France.

Elle a découvert à l’étage du bâtiment une exposition : les tenues, les outils des mineurs, leurs conditions de vie, le bureau du contre-maître, une machine à écrire, des lettres manuscrites, des drapeaux, la pompe qui permettait de vider la mine de son eau etc.

Puis elle a suivi le groupe essentiellement constitué d’adultes. Le charbon était déjà collecté dès le 16e siècle. Mais c’est réellement au 19e siècle, que l’exploitation s’est organisé notamment grâce à Jules Chagot dans le bassin minier. En 1833, celui-ci a créé la compagnie qui exploiterait le charbon. Et pour faire venir et maintenir les mineurs, il avait tout prévu : logement, médecin, caisse de retraite… Puis il a commencé à chercher à contrôler la vie des mineurs en instaurant un règlement intérieur. C’est une des raisons de la grève de 1899. Et c’est en 1900 que le dernier neveu de Chagot démissionnera. En 1946, les mines sont nationalisées et l’exploitation du charbon baisse progressivement.

Les mines souterraines sont fermées en 1992. Et c’est début des années 2000, que les mines à ciel ouvert sont fermées.

Plus loin, on découvre les lampes, le système pour détecter le grisou, les accidents dans les mines, les cages pour faire descendre les mineurs, les machines et une mine !

C’est aussi tout un vocabulaire spécifique : encager, encageur, machiniste. Ce sont aussi des moyens de communication, des codes pour faire comprendre que l’on fait descendre la cage.

Ce sont aussi différentes nationalités : des polonais, des italiens… qui s’installeront finalement à Montceau-les-Mines !

Et toi Yaëlle, qu’as-tu préféré ? « Le film et le train dans la mine pour se rendre au travail » ! Eh oui, car parfois nos mineurs devaient parcourir 7 km pour se rendre sur le site d’extraction une fois sous terre !

Vous voulez en savoir plus encore sur les machines, le travail des enfants, le rôle des femmes, la solidarité entre les mineurs ?

C’est à découvrir au musée de la mine de Blanzy.

Émilie et Yaëlle