Blanzy
Le Maire Hervé Mazurek ne sera pas candidat à sa succession en 2026
À l’occasion de la cérémonie des vœux aux forces vives, le Maire Hervé Mazurek, a annoncé qu’il ne serait pas candidat à sa succession lors des prochaines élections municipales de mars 2026 et qu’il ne briguerait donc pas un nouveau mandat.
Dans la dernière ligne droite d’un discours fleuve, Hervé Mazurek a introduit le sujet en évoquant le départ de l’entraîneur Jürgen Klopp de l’équipe de Liverpool, suivi de la chanson de Cali « Je m’en vais », … La suite coulait de source !
Pour les personnes du sérail, cette décision n’est pas totalement une surprise. La réflexion était enclenchée depuis plusieurs mois, et finalement, Hervé Mazurek a tranché et pris la décision de ne pas se représenter.
« J’ai toujours pensé que deux mandats, c’était la bonne durée surtout si l’on ajoute 6 ans en tant qu’adjoint où j’ai été fort investi. C’est sûrement la décision la plus difficile que j’ai à prendre. Mais je veux éviter le mandat de trop ; le jeune maire dynamique d’il y a 10 ans peut très vite devenir un vieux notable bedonnant sans ambition pour la commune. Oui, je sais bedonnant… c’est déjà le cas, mais le reste non ! »
Il poursuit : « Je ne suis pas sûr d’être en capacité de pouvoir consacrer autant d’énergie à la gestion des affaires municipales à partir de 2026 et je ne préfère pas prendre le risque. Je ne supporterai pas de ne pas être à la hauteur de l’engagement républicain que j’ai pris en octobre 2012. J’ai trop de respect pour les habitants de Blanzy et pour le territoire pour ne pas être à 100 % engagé pour la commune ».
Il évoque également la montée du vote RN sur la commune : « Je comprends cette colère exprimée par le vote RN… Mais la colère est mauvaise conseillère et je continue à dire que le vote RN n’est pas la bonne solution, et d’ailleurs la solution n’est à mon sens dans aucun vote extrémiste. Ce que je fais au quotidien pour la ville et ses habitants n’a pas permis d’endiguer ce vote de colère et je prends ces résultats aux élections comme une sorte de désaveu personnel. Et si ce n’est pas la raison unique, ça a quand même pesé dans ma décision de ne pas me représenter ».
J.L Pradines