Blanzy
Direction Lyon pour des élèves du lycée Claudie Haigneré
Ce mardi, des élèves de CAP « Métallerie » et « Agent d’Hygiène et de Propreté » et de Bac Professionnel « Hygiène Propreté et Stérilisation » se sont rendus dans la capitale des Gaules pour visiter le musée des Confluences ainsi qu’une mûrisserie de bananes.
Dans le cadre du projet de mémoire de l’esclavage les classes de T CAP APH, 1 HPS et 2 CAP MET sont allés visiter la mûrisserie de bananes Fruidor à Mions, vers Lyon. La banane était une des ressources économiques des Antilles françaises à l’époque de l’esclavage et le demeure encore de nos jours. Christiane Mathos présidente de l’association Les Amis des Antilles et de l’association Mémoire de l’Histoire de l’Abolition de l’Esclavage en Saône et Loire (M.H.A.E.S.L.) était du voyage. De plus, ce voyage a été possible grâce à la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage ainsi que la Région Bourgogne-Franche-Comté dans le cadre du dispositif Eveil.
Les élèves retiennent que :
Les bananes poussent tous les mois de l’année. 9 mois pour qu’elles murissent. Il y a une grosse consommation en avril et en octobre. Le processus de maturation de la banane est ralenti le temps du trajet des Antilles française à la France métropolitaine, grâce au froid les endorment le temps du trajet mettent au froid puis les bananes sont stockées à 13°C dans une salle à part pour les « réveiller ». Font aux alentours de 90 tonnes de bananes par mois ? par an ? Fruidor a investi en 2023 dans une machine pour trier les bananes et il a fallu 1 an pour la formater. Les clients principaux de l’entreprise sont des centrales d’achat qui revendent les bananes aux grandes surfaces. Ils veulent des bananes stade n°4, ni trop vertes, ni trop jaunes.
Il faut 4 semaines entre le moment où les bananes sont récoltées et celui où on les consomme.
Les élèves sont chacun repartis avec un carnet de note, un stylo et 2 cartons complets de bananes offerts par l’entreprise.
Visite assez agréable (Floryan 2 CAP MET), enrichissant, bon de savoir d’où vient ce qu’on consomme (Abby 1 HPS).
Sortie musée Confluences
Afin d’optimiser la journée et le trajet jusqu’à Lyon, une visite au musée des Confluences étaient prévue. Deux groupes avaient été composés selon les visites liées au programme scolaire des classes. Le groupe classe de 2 CAP MET est parti à la découverte de l’architecture du bâtiment des Confluences puis a visité en autonomie les expositions permanentes du musée.
Les élèves de 2 CAP MET ont tous eu un ressenti différent par rapport au bâtiment qui faisait penser à du cristal et de la roche (Floryan), à un animal, à un vaisseau spatiale (Rayan), à de la pierre (Alexis), à tout et à rien, indescriptible (Melvin). L’architecte l’a en fait appelé le « nuage des savoirs ».
Tout était incroyable (la visite, l’histoire du bâtiment avec tous les points stratégiques (portes de côté comme issues de secours, structure en métal, en verre et en béton pour éviter que le bâtiment ne s’effondre). J’ai beaucoup aimé le temps d’autonomie où nous avons découvert les expositions permanentes sur les samouraï et sur les dinosaures. (Floryan)
J’aurais aimé tout voir. Je retiens qu’il y a 3 millions d’objets dans le musée. (Floryan)
Le second groupe composé des élèves de 1 HPS et T CAP APH a visité l’exposition temporaire « Epidémie, prendre soin du vivant », dans le cadre de leur programme scolaire. Les élèves ont beaucoup apprécié la présentation de la médiatrice culturelle qu’ils ont trouvé très claire. Tout était très bien expliqué, très claire, très important pour nous les élèves de FLS ( Miriam, Mursal). L’exposition évoquait les premières grandes épidémies de pestes de l’Antiquité jusqu’au virus du SIDA au 20e siècle en concluant qu’il était important de prendre soin du vivant, de la nature pour éviter les cas de transmissions de virus et donc les épidémies. J’ai beaucoup aimé voir les objets d’époque (Noëlla). J’ai apprécié le rapport entre la religion et les maladies ( Abby). J’ai beaucoup aimé regarder dans les microscopes (Stelina).
Pour conclure, les élèves ont bien profité de ces sorties mémorielles et culturelles. « Journée agréable et favorable » (Floryan)… à l’apprentissage.