Le conseil s’est prononcé ce mercredi soir pour valider le projet de mise en place d’un système de vidéoprotection et autoriser le Maire à déposer un dossier de demande d’habilitation préfectorale.

La municipalité mène une politique globale de prévention et de dissuasion avec la présence sur le terrain de la police municipale. Il est proposé d’accompagner ce dispositif par la mise en place d’un système de vidéoprotection.

Même si la commune ne souffre pas d’une insécurité particulière, l’objectif de ce projet est de répondre davantage au sentiment d’insécurité.

Une première phase sera donc lancée cette année avec l’installation de 3 caméras au Bourg et 4 caméras dans le quartier des Rompois.

Les marchés de travaux ont été confié à EQUANS – Ineo Infracom. 14 dans le cadre du groupement de commandes avec les communes de Montceau et de Sanvignes.

Le coût prévisionnel de la phase 1 du projet s’élève à 87 189, 95 € HT.

J.M Frizot a pris la parole pour rappeler que le problème de la sécurité, c’est à l’État de l’assumer. « Au fil des ans, les maires proposent des délibérations mais l’état est gonflé, avec la baisse du financement des collectivités.

On participe sur des compétences qui ne sont pas les nôtres. On crée ainsi une confusion qui amène à penser que ce sont les communes les responsables de la sécurité.

Il va y avoir une campagne en mars sur un sujet qui n’est pas le nôtre : le maire n’est pas le shérif. On fait croire… ça va être au coeur du débat des élections municipales… »

Après ces remarques, l’élu indique qu’il votera à contre -coeur la délibération.

J.L Pradines