Partir à l’aventure, s’immerger au cœur de la nature, rencontrer, échanger, partager, se retrouver, lâcher prise. L’association Mine de Lire avait invité tout le monde à venir découvrir Les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, au cours d’une soirée-conférence, salle Yves Montand à l’EVA.

Et ce vendredi 26 septembre, Michel Jolion a su entrainer, au travers de projections et de récits, un public passionné qui n’a pas boudé son plaisir et a étanché une partie de sa soif de connaissances.

C’est l’association Mine de Lire qui a organisé cette conférence qui est inscrite à son programme annuel. Mais ce moment privilégié s’est déroulé aussi avec la présence de représentants du Rotary, de l’association La Vouivre en chemin et des Pas Toqués.

Partir sur les chemins de St-Jacques-de-Compostelle, c’est comme ouvrir et feuilleter un livre. Au premier pas hors de chez soi, c’est le début d’une belle aventure. En 2023, Michel Jolion a participé à la cession posters des Rencontres d’automne, c’est un conférencier connu des Blanzynois et Blanzynoises.

Ce vendredi soir, Michel Jolion a partagé, devant un public d’une quarantaine de personnes, avec passion et pédagogie la première étape de son magnifique périple (Blanzy/Le Puy). Michel Jolion a dans son escarcelle le reste du trajet qu’il a accompli jusqu’au but ultime, mais cela sera pour une prochaine rencontre.

Il ne fut pas le seul à intervenir, il a reçu le soutien des membres de l’association Mine de lire : Pierre, Martine, Annette, Maryvonne et Jean-Luc qui ont lu des textes.

Le public a adoré et participé de manière interactive et les échanges se sont poursuivis autour du verre de l’amitié offert par l’association.

En souvenir de cette soirée, Michel Jolion a reçu une coquille, symbole des pèlerins de Compostelle, réalisée par Dominique, un membre de l’association.

Pour ceux qui n’ont pu être présents, rappelons que les chemins de Compostelle trouvent leur origine au IXᵉ siècle, lorsque la tombe supposée de l’apôtre saint Jacques est découverte à Saint-Jacques-de-Compostelle, en Galice. Rapidement, le sanctuaire devient un grand lieu de pèlerinage chrétien, au même titre que Rome et Jérusalem. Dès le Moyen Âge, des milliers de pèlerins venus de toute l’Europe empruntent des itinéraires convergeant vers l’Espagne, jalonnés d’églises, d’hôpitaux et d’abbayes. Après un déclin à l’époque moderne, le pèlerinage renaît au XXᵉ siècle, porté par l’intérêt spirituel, culturel et patrimonial. Aujourd’hui, les « chemins de Compostelle » sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ils accueillent chaque année des marcheurs aux motivations variées : foi, quête personnelle ou simple goût du voyage à pied.

En France, on distingue traditionnellement quatre grands points de départ historiques des chemins de Compostelle :

Paris (via Turonensis) : itinéraire passant par Chartres, Tours et Bordeaux.

Vézelay (via Lemovicensis) : qui traverse la vallée de la Loire puis Limoges.

Le Puy-en-Velay (via Podiensis) : l’un des chemins les plus fréquentés aujourd’hui, via Conques et Moissac, est celui emprunté par Michel Jolion.

Arles (via Tolosana) : chemin du Sud, par Toulouse et les Pyrénées-Orientales.

Tous rejoignent l’Espagne en franchissant les Pyrénées (Saint-Jean-Pied-de-Port ou Somport), puis convergent vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

 

Rappelons-nous ce qu’a dit Confucius : « Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu’il réside dans la façon de la gravir. » Et n’oublions pas Goethe : « Le but c’est le chemin. »

 

Gilles Desnoix