Au cœur du salon du livre de Mine de Lire à Blanzy, une rencontre avec des auteurs consacrés animée par Yannick Petit, qui anime sur Radyonne une émission littéraire tous les samedis matin et qui est présent depuis 5 salons de Mine de Lire. Un moment passionnant, le public a écouté avec grand intérêt et applaudi les intervenants avec fièvre. La proximité des auteurs et le plaisir pris à les écouter, conjugués à l’intérêt de leurs interventions, expliquent la réussite de cet instant suspendu dans le temps de l’activité fébrile qui se déroulait alentour. Les spectateurs ont apprécié et les auteurs ont pu mesurer leur impact sur leur lectorat. Une réussite pour les organisateurs, pour les participants et pour le public.

 

1ʳᵉ table ronde à 10 h 30 réunissant Martine Petit-Gabon, Daniel Carasco et Christophe Royer.

Pour Martine Petit-Gabon, elle est venue parler de « disparition au pays du père Noël ». Un livre jeunesse bilingue, français/anglais. Du mystère, des intrigues qui feront frémir les plus aventuriers. Daniel Carasco livre dans « Le mercenaire de Dieu » l’histoire de Jean de Mayol de Lupé, un prêtre, héros de la Première Guerre mondiale… avant de devenir collaborateur du régime de Vichy. Quant à Christophe Royer, le parrain du salon, dans son ouvrage « Famille décomposée », il nous conduit comme d’habitude hors du bassin minier, à Lyon cette fois-ci, mais toujours dans des récits palpitants.

 

La seconde table ronde a eu lieu à 14 h 30. Y participaient Estelle Tharreau, la marraine du salon, qui, dans l’Alpha & l’Oméga, nous plonge dans un roman noir dans lequel le lien familial oscille dangereusement entre amour et haine. Laurence Dollet présente « Jehanne, dame d’Uchon », basé sur des faits réels dans un roman qui fait entrer la petite histoire dans la grande au travers du destin de son héroïne. Serge Etievan avec la Mal Naissance nous interroge : que peut penser une mère quand elle apprend que l’enfant qu’elle a mis au monde n’est pas son enfant ?

 

Yannick Petit a su éviter l’écueil de ce genre de table ronde, l’écoute nonocorde, en animant, relançant, réinterrogeant l’orateur ou l’oratrice pour les mettre en valeur, leur en faire dire plus pour passionner ainsi le public. Ce dernier ne s’y est pas trompé, il a adoré.

Ce genre de tables rondes s’intègre bien dans le contexte d’un salon du livre.

 

Gilles Desnoix