Cette année, le club théâtre L’Éventail, présidé par Bernard Trémeau, relève un défi audacieux : s’emparer d’une œuvre culte du patrimoine comique français, Le Père Noël est une ordure. Une pièce archi-connue, mythique, presque intouchable… mais qu’à cela ne tienne : la troupe ose, assume, et surtout s’en amuse.

 

Et dès la première répétition, texte à la main, une chose est sûre : l’aventure est lancée. L’éventail ? Une troupe qui ne recule devant rien

Sur scène, ces comédiennes et comédiens amateurs ont tout des pros : énergie, précision, folie douce maîtrisée, envie débordante de faire rire. Ils n’ont pas froid aux yeux : respecter l’œuvre, oui, mais en y insufflant leur personnalité, leur rythme, leur plaisir du jeu.

Seule véritable entorse : Monsieur Preskovitch devient Madame Preskovitch. Et le reste ? Une fidélité totale à l’esprit des auteurs, à ces personnages inoubliables, à ce délicieux chaos qui a fait entrer la pièce dans la légende.

Le théâtre, c’est autre chose que le cinéma.

On croit connaître Le Père Noël est une ordure. Mais voir la pièce sur scène, en chair et en os, avec l’intensité du jeu, les réactions du public, les gags vécus en direct… c’est une tout autre expérience.

On redécouvre Pierre Mortez et Thérèse dans leur permanence glaciale de SOS Détresse Amitié, Zézette et son caddie rempli de trésors improbables, Félix le mythomane déguisé en Père Noël, Katia la diva dépressive, sans oublier l’inévitable Preskovitch et ses spécialités… disons, “inoubliables”.

Le rire sera pêchu, franc, immédiat, et parfois même incontrôlable.

Des personnages hauts en couleur, portés par une équipe investie

La troupe de l’Éventail s’est emparée de ces rôles savoureux avec un enthousiasme contagieux :

Pierre Mortez, bénévole maniéré et volontiers hypocrite, toujours prompt à sortir son mythique « C’est cela, oui ».

Thérèse, reine du tricot improbable et de la sensibilité à fleur de peau.

Zézette, enceinte, désarmante, décalée, accompagnée de son célèbre caddie.

Félix, violent, menteur, survitaminé, toujours entre deux coups d’éclat.

Katia, travesti dépressif, fragile et attachant.

Madame Preskovitch, voisine envahissante, généreuse… et capable du pire avec ses recettes maison.

Au service de ces personnages, six acteurs, trois hommes et trois femmes, parfaitement distribués et incroyablement engagés dans le travail.
Les décors, eux, sont réalisés par la talentueuse équipe technique habituelle de L’Éventail, qui prépare encore une fois un univers précis, chaleureux et bourré de petits détails.

Un vrai défi… relevé avec panache !

Monter une telle pièce quand on est une troupe amateur, c’est un pari osé. Mais les répétitions le prouvent : Ça va le faire. Et pas seulement sur un malentendu.

Le public est attendu : voici les dates !

L’Éventail vous donne rendez-vous pour une tournée 2026 qui s’annonce mémorable.
Réservez vos soirées, venez nombreux, emmenez vos amis : le rire est garanti.

Représentations prévues :

17-18 janvier : BLANZY

31 janvier : LES BIZOTS (Foyer rural).

7 février : SANVIGNES (Comité de jumelage).

14-15 février : BOIS DU VERNE (Évasion).

22 février : JONCY (comité des fêtes).

8 mars : ST-SYMPHORIEN de Marmagne (cantine scolaire).

14 mars : MONTCHANIN (ADAC).

28 mars : POUILLOUX (Étoile sportive).

Venez ! Vivez ! Riez ! L’Éventail vous attend de pied ferme.
Que vous connaissiez la pièce par cœur ou que vous la découvriez, vous repartirez avec le sourire. Et peut-être même une nouvelle réplique culte en tête…

 

 Gilles Desnoix