La nuit au musée… à la Briquèterie
Cabaret plaisirs solidaires
Un peu moins de 250 spectateurs ont fait le déplacement pour assister à la soirée de la Mère En Gueule à la Briqueterie. Ce qui fait que vu l’étroitesse de certaines salles une partie des personnes ne pouvant assister à une représentation font le tour des lieux pour visiter. Mais personne ne pense à s’impatienter et cela vaut vraiment le coup d’attendre.
Lorsque la ville de Ciry le Noble, son Maire Renée SAUNIER, ses élus et en particulier Ophélie Bey, lance une opération à la briquèterie cela devient un succès. Nous en avons été les narrateurs privilégiés dans nos rubriques de 2015. Il semble que ce soit reparti pour 2016, avec un cran au-dessus ?
Les saucisses s’alignent au mètre pour confectionner des hot dog dont la majorité des spectateurs font l’emplette, 20h00 vient de sonner au clocher, c’est l’heure de se restaurer. Et la guinguette est là pour ça.
Tout commence, après être passé devant l’orgue de Barbarie et la Liane ondulante qui le fait tourner, par « Debout » dans la salle des expos où tout le collectif chante des chansons révolutionnaires et où des clowns dialoguent autour de l’inertie du monde.
Chaque salle dispose de son thème particulier :
Salles des expos : c’est peut-être l’amour (Vian A Sylvestre, Rita Mitsouko, etc.)
Salles des expos : Laisser faire, laisser passer (Yanne, Bourvil, La Tordue, etc.)
Au four : murmure des murs : (Aragon, Ferré, Brassens et Cie)
A l’atelier moulage (un conte montcellien)
Au dépotoir Sentiments dangereux (Gainsbourg, Bobby Lapointe, Lavilliers, etc.)
A la salle des machines : Duos improbables (Jean Michel Ribes, Pierre Desproges, et ce qui s’en suit.)
Ici on donne dans la chanson sociale, la tradition populaire… L’ADN de la Mère En Gueule… et de son metteur en scène par Samuel Jaudon.
Et ces amateurs en remontreraient à bien des professionnels. Les spectateurs, même debout tassés contre les murs participent, applaudissent, reprennent certains refrains.
Quelle ambiance et quand la nuit arrive le décor devient très féérique et romantique. Et l’assistance change de lieu, de salle de cabaret, pour aller jusqu’au bout de la nuit (ou presque) en chantant, en scandant et en passant de temps en temps à la guinguette.
Tout se fait dans la bonne humeur, la convivialité et le sérieux requis.
*
Les allées sont illuminées par des lampes à huile, et les bâtiments par des projecteurs de couleur. La briqueterie prend un autre aspect dans ces circonstances.
Soirée parfaitement réussie, belle nuit au musée 2016, la saison est bien lancée.
Gilles Desnoix
PS : Ont contribué au Cabaret Plaisirs Solidaires :
A l’accueil, au chant, au jeu, à la musique, à la mise en scène, à l’orgue de Barbarie, aux lumières, à la photo, aux décors, à la buvette, aux barbecues, etc., etc., etc.
Valérie Berlioz, Martine Boguet, Martine Bonin, Carole Bonin, Jean-Paul Bonin, Gisèle Bouttet, Joëlle Brulebois, Nadine Brzezinski, Clémentine Brzezinski, Gérard Burtin, Pierre Charcosset, Marie-Claude Demontfaucon, Marie Elliott, Dominique Gérard, Florence Giacometti, Françoise Grand, Pascal Henry, Julie Henry, Jean Paul Gueugnon, Bernard Jaudon, Samuel Jaudon, Emilie Langillier, Danièle Le Gal, Alex Le Gal, Béa Michel, Manon Michel, Véronique Perrin, Michel Paucod, Eliane Quost, Annie Sivignon, Thomas Vannier…
Et les services, les élus de la ville… et tous ceux qui de près, de loin, d’ailleurs ont donné les autorisations et les financements.
6 commentaires sur “La nuit au musée… à la Briquèterie”
Bravo et merci à la mère en gueule.
c’est domage qu’on ne les vois pas aux manifestations contre la loi travail, la lutte c’est pas que dans les discours où c’est pas que du passé
amicalement
Robert
C’est très vrai ce que vous dites. C’est bien de passer des beaux discours à l’action! Ce pourrait être partager et vivre les difficultés avec les prolos!
C est une association culturelle avant tout, pas une annexe de la CGT.
Oui bien sur! Et pourtant, c’est oublié tout les articles à lire sur « montceau news », où « la mère en gueule » est venue dans des actions et/ou fêtes de la CGT.
Peut-être que c’est la CGT qui a changé, et que tout le monde n’a pas envie de cautionner ses positions actuelles, ce qui n’empêche pas les engagements à titre individuel…
alors qu’elle arrête de nous casser les pieds avec des spectacles uniquement basés sur les luttes ouvrières et les combats contre les patrons.Ca devient lassant et le peu de monde qui est présent à leur « fêtes « en est la preuve