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mardi 18 avril 2017 à 05:02

2ème cousinade de la famille Bailly (Ciry-le-Noble)

11 ans après : une journée de retrouvailles



 

Cousinade Bailly à Ciry-le-Noble. Dans cette commune un nom aussi auguste, c’est normal. Rappelons qu’un Bailli était un représentant du roi ou d’un seigneur, dans une circonscription où il exerçait par délégation un pouvoir administratif et militaire, et surtout des attributions judiciaires.

 

 

2006/2017 11 ans après les cousins se retrouvent, ils sont 90 aujourd’hui dimanche 16 avril 2017.

 

 

Une cousinade constitue un regroupement de personnes, au travers de plusieurs générations, qui ont en commun un ou plusieurs ancêtres. Dit comme ça c’est déjà séduisant…non ?!?

 

 

Là il s’agit de Claude Bailly né en 1865 et Francine Monnet née en 1874.

 

Francine et Claude ont eu 1 fille et 4 fils qui ont formé la souche (253 descendants vivants) de ceux qui au fil des générations se retrouvent ici.
Il y a beaucoup de jeunesse dans ce groupe qui s’apprête à festoyer ensemble et il y a une ambiance de feu dans les retrouvailles dès l’arrivée et l’apéritif.

 

La salle et les tables sont bien décorées. Il n’y a plus qu’à venir avec son appétit. En attendant et cela mitraille de partout avec smartphones, tablettes et appareils photos.
Derrière le bar, se multipliant comme lorsqu’elle officie à la résidence Henri Malot, Françoise Lagrue. Elle est même un peu partout sur les photos.

Ça ne va pas être triste un seul instant cette cousinade, bien des activités et amusements sont prévus, puis de la musique, de la danse et tout le toutim.

 

En plus il s’agit aussi de partager un bon repas ensemble. De toute façon c’est la joie d’être ensemble qui anime tout le monde. Vous pensez 11 ans.

90 personnes en un Week end de pâques c’est beaucoup, surtout que l’on vient d’un peu partout. Il fallait donc au moins la salle des fêtes de Ciry.

Plus le cousinage est nombreux, moins cela peut se faire dans la cuisine ou le jardin de la Tante Zézette.

 

Alors souvent cela se déroule dans des restaurants, des auberges, des salles polyvalentes, des parcs lorsqu’il fait beau, sous chapiteau pour les plus nomades. Des lieux historiques accueillent aussi des cousinades huppées ou thématiques.
Ici c’est la salle des fêtes de Ciry le Noble et dans Ciry le Noble, il y du sang bleu, donc c’est de la haute cousinade, qui a de la branche, qui se tient ici.

 

 

C’est un boulot du feu de dieu pour monter une cousinade…faut grimper dans l’arbre généalogique, certains branches sont fragiles, attention à la chute !

 

 

Jusqu’où remonte-t-on ? Avec qui on s’entend bien, avec qui est-on fâché ? Des questions essentielles pour toute organisatrice (ou teur).

Et puis il y a ceux qui ne peuvent venir mais qui ont délégué un membre du cercle familial pour les représenter.

 

Un point important, il ou elle n’est pas obligé (e) de manger pour tous les absents qu’il ou elle représente, certains essaieront peut être, il faut veiller au grain. Mais ils seront tenus de faire une ample moisson de photos qui seront ensuite amplement commentées dans la famille restée au loin (ou pas)… charitablement ou non.

 

 

Mais les cousinades c’est une façon moderne de réagir contre l’explosion nucléaire des familles, contre la fragmentation du mode de vie moderne. C’est un outil intelligent et solide pour retisser les liens distendus d’un tissu familial qui laisse souvent voir la trame par endroit.

Et puis on ne peut pas bénéficier de mariages à jet continu pour réunir tout le monde, prendre du bon temps et se remplir la panse en retaillant des costards nostalgiques ; donc c’est une excellente idée pour créer un évènement rassembleur et fédérateur.

 

 

Une fois que l’on aura ramassé les derniers cotillons, les serpentins et compagnie, passé le dernier coup de balai, fait la dernière bise au cousin qui n’arrive plus à s’extraire du lieu, faudra encore se mettre devant Facebook pour poster les photos avec un commentaire humoristique, mais pas trop (il y a surement des cousins cousines très 1er degré). Puis les mails pour envoyer les photos réclamées à cor ou à cri, les coordonnées que l’on a juré de fournir, car « cette fois on ne se lâche plus, on s’appelle, juré ».

 

 

Ça vous fait coucher à point d’heure ces trucs là, mais bon ça valait le coup cette journée.

 

 

Je vous la fais optimiste, parce que certains procrastinateurs iront direct se coucher et remettront ça à plus tard… enfin, plus tard quoi…

 

 

Mais bon c’était une bonne journée…et il n’a pas plu.

 

 

Gilles Desnoix

 

 

 

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