Comme vous avez pu le lire ici dès hier soir, la salle du centre nautique de Montceau-les-Mines était pleine à craquer pour écouter Jean-Claude Lagrange, président de la communauté urbaine Le Creusot-Montceau, présenter la collectivité à la population de Gourdon, commune qui va devoir faire un choix entre adhérer à la C.U. ou à la communauté de communes « Autour du Mont-Saint-Vincent ».

En effet, comme le prévoit la loi, le conseil municipal de Gourdon devra se prononcer, avant le 17 août prochain, sur les deux Schémas Départementaux de Coopération Intercommunal présentés : l’un par le préfet de Saône-et-Loire prévoyant de faire  passer le nombre d’intercommunalités de 43 à 26 et le second, élaboré par le Conseil général, à 18.

« Réservée » (logiquement) aux Gourdonnais, cette réunion d’information (dont l’initiative en revient à Jacqueline Ackermann, maire) sera suivie d’une seconde le lundi 11 juillet prochain, à Mont-Saint-Vincent, cette fois. Les guillemets s’imposent autour du mot logiquement car il n’était pas prévu que Jean Girardon, président de la communauté de communes « Autour du Mont-Saint-Vincent », y participe étant donné qu’une réunion spécifique lui était réservée pour répondre, lui aussi, à toutes les questions des Gourdonnais mais… Mais il n’en n’a pas été ainsi et il est intervenu dans la présentation de M. Lagrange, contestant des chiffres etc.

Imperturbable, le président de la communauté urbaine a poursuivi sa présentation, commentant un power-point détaillant les charges et compétences obligatoires de la collectivité : urbanisme, aménagement et développement économique (tout en rappelant que les permis de construire restent du ressort des communes), gestion des ordures ménagères, voirie, travaux neufs, bureau d’étude, conception et aménagement, exploitation, entretien et maintenance de la voirie, des espaces communautaires et dispositifs attenants, aide aux chemins ruraux (fonds de concours réparti aux communes en fonction du nombre de kilomètres), service propreté (des espaces publics), gestion de l’eau et de l’assainissement, transport (comprenant un service à la demande), réseau de télécommunication, développement du réseau haut débit, création d’espaces publics numériques etc.

Le coût de la commune (en cas d’adhésion) :

Total

– attribution compensation fiscale : 139 852 euros

– coût net des charges transférées : 88 768 euros.

– attribution de compensation prévisionnelle (somme reversée par la C.U. à la commune) : 51 084 euros

Les conséquences sur l’équilibre budgétaire pour la commune sont neutres a assuré M. Lagrange.

Trois maires se sont successivement exprimés ensuite pour exposer leur expérience de communes adhérentes à la C.U. : Saint-Laurent-d’Andenay, Saint-Bérain-sous-Sanvignes et Ciry-le-Noble.

La réunion s’est conclue par les questions du public.