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vendredi 12 novembre 2021 à 08:02

Commémoration du 11 novembre aux Bizots

« Une page se tourne, la mémoire doit rester » Jean-Paul Luard





Ce jeudi à 10h, la commune des Bizots a rendu hommage aux soldats morts pour la France au cours de la Grande guerre, la première guerre mondiale qui s’est déroulée entre 1914 et 1918.

 

C’est devant l’école de la commune que le défilé rassemblant portes-drapeaux, pompiers, harmonie, élus et habitants a pris son départ.

 

Aux côtés de Jean-Paul Luard, Maire de la Commune, Hervé Mazurek Maire de Blanzy et Sophie Clément, Vice-Présidente du département étaient présents.

 

Après la pose de gerbes devant le monument dédié aux anciens combattants, la lettre de Geneviève Darrieussecq, Ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, a été lue.

 

Il débute ainsi : « La fin des combats de la Grande Guerre a marqué les consciences et imprégné les mémoires. Événement qui transcende le temps et franchit les générations. Nul besoin d’ajouter une année ou un millésime, ce jour et ce mois ont intégré depuis plus d’un siècle notre patrimoine commun.

 

A la onzième heure du onzième jour du onzième mois, après quatre interminables années, le canon s’est tu, la fureur s’est calmée. Le dernier mort, le dernier tir, la dernière détonation. Depuis Compiègne, où l’armistice a été signé à l’aube, jusqu’au front, du premier des clairons à tous les clochers de France, de l’esplanade de chaque ville à la moindre place de village. Une déferlante de soulagement, un soupir de délivrance, ont traversé le pays de part en part.

 

Derrière l’allégresse, derrière le tricolore flottant aux fenêtres et les Marseillaises triomphantes, partout le deuil, les blessures inguérissables, les ruines matérielles, morales et humaines qui se sont installés pour longtemps. Des mères et des pères qui n’ont pas retrouvé leur fils. Des fratries qui n’ont pas retrouvé leur père. Des épouses et des époux qui ont perdu l’être aimé. »

 

C’est encore cela qui marque de nombreuses familles, les gueules cassées et ceux qui ne reviendront tout simplement pas, dont on ne retrouvera jamais la moindre trace.

C’est l’histoire de ce conflit.

 

Et de poursuivre en honorant tout ceux, de France métropolitaine et tous les territoires français et étrangers : « En ce jour, dans les nécropoles, devant les monuments aux morts, sur les places de toutes nos cités, toutes les générations rassemblées, nous nous souvenons de ceux qui se sont battus pour la France entre 1914 et 1918, de ceux tombés au champ d’honneur sur tous les fronts, d’Orient et d’Occident. Nous nous souvenons du combat valeureux de tous ceux qui, venus des cinq continents, ont défendu un sol qu’ils n’avaient auparavant jamais foulé. »

 

Honorer tous les combattants

 

Au-delà de la commémoration du 11 novembre 1918, c’est aussi l’occasion de rendre hommage à tous ceux tombés pour la France, y compris récemment : « La même fraternité unit toutes les filles et tous les fils de France qui œuvrent aujourd’hui à la défense de notre pays et qui mènent notre inlassable combat pour la liberté. La même fraternité mémorielle qui, chaque 11 novembre, nous réunit pour honorer les combattants de tous les conflits, pour rendre hommage à ceux qui ont accompli leur devoir jusqu’au don suprême. La Nation salue la mémoire des soldats morts pour la France en 2021. »

 

Et de rendre un dernier hommage à Hubert Germain, ancien combattant

 

Et d’ajouter : « Aujourd’hui, dans un même mouvement, la France reconnaissante fait cortège au cercueil d’Hubert GERMAIN jusqu’à la crypte du mémorial de la France combattante au Mont Valérien. Selon la volonté du général DE GAULLE, l’ultime compagnon de la Libération y reposera. Dernier dans la mort, parmi les premiers de 1940, Hubert GERMAIN est le porte-étendard des 1 038 illustres qui ont tant fait pour l’idéal de liberté et l’esprit français.

 

La flamme des compagnons s’est éteinte, mais nous sommes les dépositaires de ses braises ardentes. Entretenons-les sans cesse, ravivons-les inlassablement, en honorant ceux qui donnent leur vie pour la France, ceux qui la servent avec dévouement et courage. »

 

A l’issue de la cérémonie de commémoration aux Bizots, Jean-Paul Luard a remercié toutes les personnes présentes et a conclu : « Une page se tourne, la mémoire doit rester ».

 

EM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






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