Le conseil municipal de Marigny, réunit sous la présidence de Mme Paulette Ackermann, maire, le vendredi 22 juillet 2011, devait prendre connaissance du projet de coopération intercommunale établi par le préfet de Saône-et-Loire et donner son avis sur celui-ci. Un avis qui est défavorable comme il est stipulé dans le compte rendu officiel de cette réunion que voici :

« Dans ce projet, l’action 23, propose de regrouper, outre la communauté de communes de Mont Saint Vincent, dont Marigny fait partie, la communauté de communes de La Guiche et une partie de la communauté de communes Grosne et Guye (Burzy, Saint-Huruge, Sigy-le-Chatel, Passy, Sailly, Saint-Ythaire, Saint Gengoux le National, Burnand, Curtil-sous-Burnand et Savigny-sur-Grosne) et Gourdon (commune isolée).

Le conseil, afin de mesurer l’impact du regroupement proposé sur la commune, a organisé des réunions publiques avec les deux présidents des communautés limitrophes. Il a bien pris en compte les critères d’amélioration de la cohérence territoriale des EPCI qui ont permis de définir le schéma de coopération intercommunale (rationalisation des périmètres, développement équilibré, rationalisation des structures pour l’aménagement de l’espace, accroissement de la solidarité financière en rapprochant fiscalité et compétences, renforcement de la démocratie locale …) dans le respect des principes de développement durable.

Après débat, le conseil municipal vote et, par 9 voix pour 1 voix contre, donne un avis défavorable au projet proposé par M. le préfet et demande son rattachement à la Communauté Le Creusot Montceau.

Il émet son avis en s’appuyant sur un tableau comparatif et observe que le bassin de vie de Marigny est la CCM : Bassin d’emplois, bassin d’éducation, bassin de développement, bassin de culture, bassin versant, bassin administratif, bassin de santé, de secours et bassin de ruralité.

Le conseil municipal a sollicité les avis des maires ruraux de la CCM (Les Bizots, St Bérain s Sanvignes, St Laurent d’Andenay, St Eusèbe …, pour ceux qui sont voisins proches de la commune). Tous sont très satisfaits de la prise en compte des intérêts des communes rurales par la CCM.

Le conseil considère que financièrement, la gestion communale serait peu modifiée sans augmentation d’impôts pour les habitants, la mutualisation des moyens est déjà effective à la CCM et la commune pourrait participer aux projets et développement des communes rurales de la ceinture verte, aux charges de centralité, en bénéficiant des structures de la CCM« .

Rappelons que les communes du département ont jusqu’au 17 août, dernier délai, pour donner leur avis sur ce projet de schéma de coopération intercommunale qui sera ensuite examiné, toujours pour avis, par un commission départementale qui disposera de quatre mois pour donner son avis.