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dimanche 20 mars 2016 à 05:39

Camping du lac à Palinges

C’est bientôt la rentrée !



 

Le 1er avril, les portes vont s’ouvrir et les campeurs, en ordre dispersé pour commencer, vont redonner vie au camping. Sans doute la dernière saison pour Jean-Bernard Labille, son propriétaire qui aspire à la retraite. Presque vingt ans de labeur mais surtout de bonheur.

 

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C’est un homme heureux. Au volant de sa tondeuse, il va et vient. Le temps de la tonte est venu puisque tout devra être prêt le 1er avril, jour d’ouverture du camping du lac et ce jour-là, selon la tradition, le premier campeur qui pointera le bout de sa tente, aura sa première nuit offerte. Ca se passe comme ça chez « JB » dans ce havre de paix et de tolérance dont il a fait sa maxime.

 

Au hasard d’une petite annonce

 

Sans doute, peut-être, du moins il l’espère fortement, est-ce sa dernière saison à la tête de son entreprise. A 63 ans, Jean-Bernard Labille pourrait être en retraite mais à la seule et unique condition : trouver un repreneur. Alors il laisse le temps au temps, enfin pas trop quand même. « J’ai eu une belle vie, je fais un métier génial, je suis libre » s’empresse-t-il d’affirmer avec conviction, « mais je serais très heureux d’être à la retraite ».

 

Cadre un jour dans une société financière, professeur de comptabilité-gestion un autre, il tombe alors, par hasard, sur une petite annonce qui va le conduire au poste de salarié du camping. C’était en 1998. En 2003 il devenait gérant libre avant, deux ans plus tard, d’en devenir le propriétaire. Originaire du Morvan, « JB » se plaît à Palinges où il administre, selon ses valeurs et sa philosophie du bien-être, le bon fonctionnement du camping.

 

Le côté familial et convivial

 

Au fil des ans, il va gagner en surface _ 15 000 m2 aujourd’hui _, voir l’arrivée de sept chalets en 2006, pendre en compte l’accès aux handicapés, permettre à la clientèle de se restaurer _ sur réservation _ avec le resto-bus à l’heure du dîner.

 

« J’ai toujours voulu conserver ce côté petit camping familial » dit-il. Sa cible, la famille, les retraités qui viennent ici pour se mettre au vert, goûter aux joies des balades touristiques dans les environs, pêcher dans le lac, bref y couler des jours heureux « mais dans la convivialité » ajoute Jean-Bernard Labille. Ils sont français pour moitié, allemands, néerlandais et belges pour l’autre et le plus souvent, reviennent régulièrement . Et d’indiquer : « Je n’ai jamais eu un belge antipathique. D’ailleurs l’un d’eux me disait : Tu sais en Belgique il y a autant de c… qu’ailleurs mais le belge qui est c… reste en Belgique ».

 

En règle générale, les campeurs sont souvent de passage, une ou deux nuits ou alors pour une dizaine de jours, sachant que le camping du lac peut accueillir jusqu’à cent vingt personnes. Evidemment la fréquentation est liée à la météo, logique ! Aussi peut-être depuis l’interdiction de se baigner dans le lac ? « C’est possible, disons que cette interdiction a dû en freiner certains. J’ai perdu environ 10 à 15% de ma clientèle mais une autre l’a remplacée » affirme-t-il.

 

Pour l’heure, Jean-Bernard Labille s’affaire. Le grand jour arrive et d’ici le 30 octobre 2017, il ne comptera pas ses heures avec néanmoins toujours cette idée en tête, passer la main.

 

Jean Bernard

 

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