Les élus de Perrecy-les-Forges n’ont pas oublié le rendez-vous pris le 2 mars l’an dernier, lors de leur visite pour souhaiter l’anniversaire de Mme Perrinot qui fêtait ses 102 ans en 2010 et celle-ci les attendait chez elle, bien sur, sur le pas de la porte, comme il se doit, à une heure précise convenue ce 2 mars 2011.

103 ans …..     ca se fête…. dans la joie et la bonne humeur, sans oublie rle champagne et les fleurs et les cadeaux qui lui ont été offerts en nombre.

Mme Perrinot est toujours au « top » de l’actualité , toujours coquette ..  elle aime la jeunesse, toujours gaie, et sait remonter le moral…

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Elle ne s’ennuie jamais, trouve toujours une occupation.. Elle programme et organise elle-même un petit restaurant entre amis.

Alors souhaitons lui encore de longues années…   sacrée Marguerite…

Une vie riche

Son papa était mineur, décédé à Paris ainsi que sa maman pendant la guerre 39-40, après avoir pris un magasin Caiffa sur la place de la mairie à Perrecy les Forges…. Il effectuait des livraisons à Génelard.. Ciry-le-Noble avec une charrette tirée par un chien en compagnie de Mme PERRINOT âgée de 8 ans qui se souvient très bien de cette période.

Son mari, René PERRINOT, décédé en 1992, était informaticien à Gaz de France.

En 1926 (à 18 ans) Mme PERRINOT part à Paris, vivre chez sa sœur où elle effectue plusieurs petits boulots afin de survivre et en 1928, elle entre chez RENAULT, maison mère à Boulogne Billancourt, allant de service en service, pour enfin devenir secrétaire.

En 1932, suite à une pleurésie, retour à Perrecy chez ses parents, pendant 4 mois et repart à Paris. A cette même époque, elle perd son frère Lucien GIROUX, 35 ans, qui habitait Grande Rue à Perrecy et travaillait chez BRETIGNY.

En 1944, Mme PERRINOT rencontre l’âme sœur et se marie en 1946 et part à Juan-les-Pins pour prendre un commerce et en 1950, c’est le retour à Paris, Mme PERRINOT retrouve son emploi chez Renault.

En 1968, son mari prend sa retraite… quant à elle, qui a également l’âge de la retraite, elle veut continuer à travailler mais, ensemble ils décident de revenir à Perrecy, pour y vivre des jours heureux.. et jusqu’en 1971 Mme PERRINOT fait la navette une fois par mois (Paris-Perrecy- le vendredi à 1 h du matin pour arriver à la gare de Génelard à 6 h.

Fin 1971, elle revient définitivement vivre à La Forge près de son mari et de sa sœur qui, elle, est décédée en 1992 dans l’année de ses 101 ans, 2 mois après le décès de Mr PERRINOT.