Pouilloux : Devenir du Club House de l’Aéroclub
Les adhérents expriment leur inquiétude face à Daniel Meunier qui tente de les rassurer
Les adhérents expriment leur inquiétude face à Daniel Meunier qui tente de les rassurer
Lors de l’assemblée générale de l’Aéroclub du Bassin Minier, qui a eu lieu ce dimanche à la salle des fêtes de Pouilloux, l’ambiance n’était pas vraiment à la joie, ni à la sérénité. Et la Covid 19 et ses contraintes sanitaires n’en étaient pas les causes principales.
En effet, les adhérents et leur président Stéphane Stepien, ont d’entrée laissé transparaitre leurs inquiétudes quant au devenir de leur Club House. Et Michel Berthelot, secrétaire de l’ACBM, a franchement émis quelques doutes, face à Daniel Meunier, 1er vice-président de la CUCM, délégué aux finances et aux transports. Qui tentait tant bien que mal de les rassurer…
Stéphane Stepien, dans son discours de bienvenue, a franchement évoqué son scepticisme quant à la pérennité du Club et les rapports entretenus avec la CUCM qui, dans les années 70, a progressivement pris en charge l’aérodrome.
La CUCM en confiera la gestion à l’aéroclub du Bassin Minier, par le biais d’une convention de gestion de l’aérodrome de Montceau-Pouilloux, entre la CUCM et l’ACBM. Cette convention s’est terminée le 31 décembre 2020. Elle a été reconduite pour… un an !
Et c’est bien là que le bât blesse ! Car après le 31 décembre 2021, un appel d’offres aura lieu et le Club craint de voir arriver sur les rangs un grand Groupe qui remporterait la gestion de l’aérodrome. Autant dire que si c’était le cas, les carottes seraient cuites pour le Club House !
Petit rappel : en 2019, constatant que le Club House est très abimé, les adhérents ont en projet d’en édifier un neuf. La première mouture évoque un budget d’un million d’euros (trop cher), la seconde un budget de 500 000 euros, acté par la CUCM.
Une recherche de partenaire financier est lancée et une réunion avec la Communauté Urbaine et le Département a lieu en octobre 2019. « Nous n’avons eu aucun compte-rendu de cette réunion » dira Michel Berthelot.
En décembre de la même année, a lieu une entrevue avec David Marti, président de la CUCM, sans grandes avancées. Deux mois plus tard, rencontre avec Jérôme Ferracci, directeur du déplacement urbain à la CUCM. Le rendez-vous tourne au vinaigre et le Club attend toujours une réponse quant au plan de financement du nouveau Club House.
Puis sont arrivés la pandémie, le confinement, les élections municipales… La fin d’année 2020 signe l’arrêt du projet Club House.
Autant dire que lors de cette assemblée générale, les propos de Daniel Meunier étaient attendus ! L’homme a bien tenté de les rassurer, mais pas sûr que le but ait été atteint…
En effet, si le Club House disparait, outre le fait que ses membres y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux et seraient vraiment en colère si cela se faisait, il y aurait aussi trois licenciements : celui du mécanicien et ceux des deux personnes qui officient à tour de rôle au bar.
A ce jour, le Club cherche des solutions, avec le souci de perpétuer, développer et pérenniser l’association. Il cherche surtout à faire partager la passion qui les animent, via les stages, le BIA et le vol passion, dont nous reparlerons dans une prochaine édition.
2 commentaires sur “Pouilloux : Devenir du Club House de l’Aéroclub”
Entre la chasse ministérielle en Cressus et les aviateurs, les habitants de Pouilloux jamais consultés ni entendus se sentent colonisés. Ça suffit !
il n’y a pas d’argent pour l’aérodrome de Montceau-Pouilloux ,mais pour la villa Pérusson là il y a des subventions . il faudrait peut etre transferrer le site vers le Creusot