CUCM : travaux sur la commune de Pouilloux
Le marronnier du Tamaron : un pont trop mouillé pour rester sec
Quand la Communauté urbaine fait le grand plongeon pour sauver un ruisseau timide, une route trempée et un écosystème sous tension !
Ce jeudi 17 juillet 2025, le président de la CUCM, David Marti, a donné rendez-vous aux élus et services de Pouilloux pour la visite d’un chantier structurant sous le pont du Tamaron. Ce dernier, envasé et au cours paresseux en ce mois de juillet cache bien son jeu. On ne peut su poser en le voyant qu’il puisse devenir dangereux et envahir la départementale comme il le fait parfois. Il faut toujours se méfier de l’eau qui dort ; les services de la CUCM, son président et le maire de Pouilloux, Michel Chardeau, ne s’y laissent pas prendre et c’est pour cela qu’ils sont tous réunis avec les services communautaires ce jour sur le fameux pont. Ce pont dont il est question quasiment tous les ans depuis tant d’années.
Dans le cadre de ses visites de chantiers d’été, la Communauté urbaine Creusot Montceau met en avant un projet majeur à Pouilloux, centré sur la gestion des eaux pluviales. L’objectif est triple : prévenir les inondations, améliorer la sécurité routière sur la RD60 et préserver l’environnement. Le secteur du pont du Tamaron est particulièrement concerné, régulièrement touché par des crues à cause de contraintes hydrauliques et de sa proximité avec une zone Natura 2000.
La première phase des travaux débutera en septembre 2025 pour deux mois. Elle comprend le curage du ruisseau, la modification du pont pour améliorer l’écoulement, et la préparation d’une future jonction avec un étang de stockage qui se trouve à quelques mètres de là. Le coût estimé est de 72 000 € TTC.
Ce chantier s’inscrit dans un projet global à long terme, comprenant la création d’un étang de rétention et le recalibrage du lit du ruisseau dans les phases suivantes. Ce projet traduit les engagements de la collectivité en faveur d’une gestion durable de l’eau, d’une meilleure résilience climatique et d’une action publique responsable.
Grâce à ce chantier aussi stratégique qu’amphibie, la Communauté urbaine prouve qu’on peut garder les pieds sur terre… tout en les sortants de l’eau. Et si l’on en croit le calendrier des crues, c’est un marronnier qui ne manquera pas de refaire surface !
Gilles Desnoix