Le sénateur Jérôme Durain est venu à la rencontre des élus pour prendre connaissance de la situation de la résidence des Trois Chênes et voir quelles interventions et actions il peut  faire afin de faire avancer positivement le dossier et envisager des solutions  pour un futur éclairé.

 

Dans un premier temps, le maire Noël Valette a exposé la situation de la municipalité et la résidence des Trois Chênes, les différents épisodes, et malgré les différentes visites du sous-préfet, du député, rien ne bouge. Il semble bien que la situation soit au point mort.

 

« Le 19 octobre, nous avons reçu un courrier de la DREETS (Direction Régionale de l’Economie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités), nous informant que nous ne serions plus une résidence sociale, ce qui impliquerait la suppression de l’aide financière associée. Mais on ne sait pas où nous mettre.

On a donc réagi. Nous avons eu une rencontre le 16 novembre avec l’OPAC pour voir quelles solutions étaient possibles.

Le 28 novembre, nous avons fait un courrier au préfet pour évoquer le déplafonnement de l’accès à la résidence, un plafond fixé à 12032€ (revenu annuel).

Au-delà de ce plafond de ressources, il n’est pas possible d’accéder  à un logement.

Pour l’heure, nous avons 9 logements vacants sur 32  et des candidats aux revenus supérieurs. On est bloqué ».

 

La municipalité souhaite donc monter un projet de micro-crèche dans les locaux des Trois Chênes pour accueillir de jeunes enfants de 0 à 3 ans qui occuperait 4 logements. 

« L’OPAC dit qu’il faut déconventionner. On a l’impression que les élus n’ont plus la main sur les services. Ils ne nous aident pas.

De plus, l’OPAC est le gestionnaire et facture 20 000€ ce service ».

 

« De fait, on a aucune obligation de passer par un bailleur et on pourrait très bien gérer en direct. Quand un appartement se libère, c’est la commune qui effectue les travaux. Le sous-préfet nous a répondu. Il est d’accord avec notre analyse. Il attend plus d’infos de l’État.

On perd de l’argent avec ces loyers non-perçus.

Nous avons également envoyé un courrier au préfet resté sans réponse à ce jour ».

 

Le député en visite le 12 février a pris connaissance du dossier et a promis de le faire avancer.

 

« Dans la convention rien ne nous interdit de faire ce que nous voulons faire. On a eu des prêts bonifiés. Il reste 187 000€ à rembourser sur deux emprunts  qui arrivent respectivement à échéance en 2026 et 2036. On est en capacité de rembourser par anticipation.

 

« Si on sort de l’OPAC, comment on serait conventionné pour que les résidents puissent continuer à recevoir leurs aides, qu’ils ne perdent pas leurs acquis ? »

 

Pour le sénateur, le préfet doit avoir la main sur les plafonds. Il doit avoir une marge de manœuvre sur 25 % des logements. Il faut donc lui demander des réponses claires.

 

Puis, Jérôme Durain s’est rendu à la résidence des trois chênes. Après la visite d’un appartement, le Maire a décrit  in situ le projet de micro-crèche.

« Des travaux seraient nécessaires : changement des huisseries, isolation de la façade, … Mais pour avancer, il nous faut des décisions. En 2024, on serait dans les études et lancement des travaux en 2025 ».

 

 

 

J.L Pradines