MALTRAITANCE

 

 

« Dans la chronique « idées » de la Nouvelle Vie Ouvrière, le magazine de la C.G.T., on a pu lire dans un article traitant de la maltraitance langagière les phrases suivantes :

 

 

« La langue maltraitée porte atteinte à la dignité non seulement des personnes mais aussi des débats. Ceux qui maltraitent les mots nous atteignent au cœur de notre foyer, la langue étant en quelque sorte notre première et dernière demeure…Il ne saurait y avoir de « nous » démocratique sans respect du prochain comme du lointain, on ne peut envisager le débat sans respect de la langue qui, si elle supporte toutes les inventions, ne saurait résister à la maltraitance.

 

 

Si l’article traite surtout de la maltraitance langagière dans le monde politique tel qu’il évolue, on peut rapprocher ces propos des événements qui émaillent la ville de Saint-Vallier où le Maire a été amené à engager une procédure disciplinaire à l’encontre d’un agent coutumier à l’excès de l’usage de propos grossiers, menaçants, vindicatifs à l’endroit de ses collègues ou de sa hiérarchie.

 

Comment ne pas repérer dans cette violence langagière, la dérive qui atteint une partie de la société visant à exclure l’autre, à valider la violence comme mode de relation sociale. Comment envisager une société ou au respect du prochain on substitue le mépris.

 

Pour ce qui nous concerne, le message est clair : pas ici, pas chez nous. Notre démarche municipale est transparente et nous avons toujours prôné le vivre ensemble, dans la diversité de chacun que nous défendons mais aussi dans le respect des tous.

 

Nous pouvons regretter, qu’au nom de la posture, de « l’esprit de corps », des représentants d’une organisation syndicale n’y aient pas vu ces ferments de l’intolérance et aient oublié d’une part, leurs principes humanistes et démocratiques et d’autre part les victimes de cette dérive langagière reflet d’une dérive bien plus grave dans laquelle d’aucuns voudraient confiner ceux qui souffrent de cette société.

 

Cela peut ne pas plaire mais nous nous opposons, bec et ongles à la violence. A la peur, l’autodéfense, la stigmatisation, à l’insulte, nous opposons la culture, la paix, le refus des discriminations sociales.

 

 

LA FRATERNITE CONTRE LA HAINE !

 

 

Et nous ne saurions trop conseiller, à condition d’y être abonné, de lire les bonnes pages du magazine ayant fait l’objet de notre citation. »

 

 

 Communiqué du Groupe des Elus 
Communistes et Républicains de Saint-Vallier