Comme toutes les semaines, retrouvez le billet d’humeur de section P.S. de Saint-Vallier :

« Les élections cantonales ont livré leur verdict. Les électeurs ont décidé de renouveler leur confiance au parti socialiste afin de gérer une grande majorité de départements.

Nous adressons nos félicitations à la nouvelle majorité départementale, à son président et tout particulièrement à notre voisin et ami Laurent SELVEZ.

Ces quelques accolades passées nous voudrions nous attarder sur les fondements de ce résultat. L’entre deux tours aura été politiquement très riche et surtout annonciateur du futur paysage politique. Le refus du front républicain en faveur d’un ni PS ni FN aura placé ses élections locales sur un échelon national. Par cette décision l’UMP a été divisée et certainement pour longtemps. Car cette position ambigüe démontre que Nicolas SARKOZY a fermement l’intention de durcir son discours libéral et sécuritaire. Comme à chaque approche électorale. Lui qui pensait avoir anéanti le FN il se retrouve à lui faire la cour pour continuer à exister. En espérant que le système des vases communicants électoraux fonctionnera en sens inverse l’an prochain.

Mais qu’en est-il du Gaullisme ?

Qu’en est- il du consensus républicain qui prévalait depuis la fin de la deuxième guerre mondiale ?

En face la gauche a cherché à créer l’union. Même si les verts ont décidé de se maintenir dans quelques cantons. Même si un tel accord n’est pas aisé à obtenir et encore moins à maintenir. La gauche aura  su faire fît de ses difficultés afin de peser de tout son poids dans la balance électorale. La Gauche sait donc faire front face au Front même si cela induit un vote UMP. Elle sait également se retrouver lorsque le jeu en vaut la chandelle. La droite a tellement raillé les distensions de la Gauche et du PS qu’il est bon de constater que le mal qui nous a habité s’est installé chez le railleur.

Reste l’abstention qui, à l’instar de la montée du FN est synonyme d’une démocratie en perte de vitesse. C’est peut-être là que se situe le véritable combat à mener et le véritable bouleversement politique attendu.

A méditer…«