Comme toutes les semaines, retrouvez le billet d’humeur de section P.S. de Saint-Vallier :

« Rappelons nous qu’à l’origine UMP signifiait Union pour la Majorité Présidentielle. Certes le sigle a muté en « Union pour un Mouvement Populaire » mais il convient de se souvenir que ce parti fût créé en 2002 afin de rassembler les libéraux, les centristes et les conservateurs. Cette machine à gagner les élections n’est plus. La décision de Jean Louis BORLOO sonne le glas de l’union pour l’élection présidentielle de 2012.

Car le positionnement de JL BORLOO est limpide. A plus d’un titre. Il est indéniable que cette posture n’est autre que la résultante d’une déception ministérielle. Puisqu’il n’a pas décroché Matignon, il décide de quitter l’UMP et de se positionner sur l’aile gauche de la droite, proche du centre sans en être, proche de la droite sans en être… Il s’invente un espace politique plus par amertume que par conviction. Lui qui aura partagé les idées de l’UMP Sarkoziste, nous livre ainsi une critique révélatrice sur la politique de notre président en proposant « d’organiser l’aile sociale, l’aile humaniste de la majorité ». Est ce à dire que le Sarkozysme manque d’humanisme ? Est ce à dire que les humanistes ne peuvent se retrouver dans la politique menée par notre Président ?

En tout cas cette posture récolte des adeptes. Car même si François FILLON rappelle que l’union est nécessaire, il affirme haut et fort se reconnaître « dans plusieurs des valeurs qu’ils défendent » juste après avoir boudé le débat sur la laïcité.

Décidément, l’UMP se distend plus qu’il ne se détend. Et il semble de plus en plus certain que l’omniprésident, soit non seulement en perte de vitesse mais également en mal de leadership. Lui qui avait tout misé sur sa propre personne et qui continuera, à n’en pas douter, à miser dessus en 2012… Envers et contre tout.

A méditer… »