Jean-Etienne Sotty, accordéoniste classique, demeurant à Saint-Romain-sous-Gourdon, mais effectivement bien plus que cela :

 

Le jeune homme est fidèle en amitié et .il l’a prouvé, ce samedi en donnant un concert dédié à son professeur : Jean-Michel Léger, qui, alors qu’il était élève au collège Copernic, lui qui avait découvert l’accordéon à l’âge de 6 ans, à l’école de musique de Saint-Vallier, a bien failli « laisser tomber » la pratique de cet instrument. C’aurait été dommage mais, adolescent, « ça le faisait » pas de dire qu’on jouait du piano à bretelles alors que les copains, s’éclataient plutôt à la guitare, aux percus etc.. Mais heureusement, la vie a voulu qu’il rencontre un prof de musique intelligent : Jean-Michel Léger, qui a perçu  le talent  de ce jeune et lui a fait rencontrer des musiciens d’exception à l’occasion d’un stage.

 

Il y a peu nous écrions : « Là, ça a été le déclic : Jean-Etienne a su que l’accordéon classique était sa voie. Une voie qui lui fera croiser des « ténors » comme : Olivier Urbano, Christophe Girard, Philippe Bourlois, Bruno Maurice et actuellement Teodoro Anzellotti. Cet enseignement dépasse le simple noyau de la pratique soliste : cours de théorie, d’harmonie, de contrepoint et aussi d’histoire de la musique et d’analyse la complètent et la nourissent.

 

 

Sa « biographie » précise que c’est au PESM de Bourgogne qu’il a effectué la première partie de ses études supérieures : « là qu’il a précisé son goût pour la nouveauté et la diversité, en participant et en organisant de nombreux projets artistiques, en collaborant avec des compositeurs tels que Bernard Cavanna, Philippe Hersant, ou Jacques Rebotier. En outre il y confirme son amour pour le musique de chambre et d’ensemble en s’investissant dans de nombreuses formations : trio avec violon et violoncelle (il a déjà interprété l’intégrale des oeuvres de Bernard Cavanna pour cette formation), duo avec violoncelle… Pascal Robault, Toon Fret, Christian Ivaldi, Fuminori Tanada, Pascal Amoyel lui dispensent cours et conseils avisés. Parmi ces formations, le duo avec clarinette retiendra son attention : c’est avec la clarinettiste Claire Voisin qu’il forme le Gioco Duo avec lequel il se produit régulièrement et suscite des créations auprès des compositeurs. »

 

Un artiste qui est en Master of Music Performance à la HKB de Berne avec Teodoro Anzellotti, et qui complète sa formation dans les spécialités que sont la musique ancienne avec Dirk Börner et Kai Köpp, et la musique contemporaine avec Ernesto Molinari et Daniel Glaus. En parallèle, il est fréquemment appelé par des orchestres ou des ensembles et joue ainsi avec la Philharmonie de Ludwigshafen, lors du festival Kurt Weill, en création de théâtre musical à Dresde et à la Dampfzentrale de Bern, participe à la Petite Messe Solennelle de Rossini, crée une version de l’opéra « Raphaël, Reviens! » de Bernard Cavanna, ou partage un concert avec Pascal Gallois autour des Sequenzae de Luciano Berio etc.. Il se produit aussi régulièrement comme soliste et chambriste, ce qui lui a valu d’être soutenu par la fondation d’entreprise Safran pour la musique.

 

 Mai revenons-en à l’essentiel, c’est à dire à ce fameux, dans tous les sens du terme,  concert donné au profit de l’association « Bien être en Oncologie » ! La preuve, s’il le fallait, que le jeune homme a vraiment du coeur ! Et le public ne s’y est pas trompé : applaudissant à tour de bras, chacun de ces moreaux ! Un style et une décontraction qui en a laissés, plus d’un, rêveur et même subjugué par le talent de l’Artiste (avec une majuscule s’il vous plait) ; majuscule que le public, assez nombreux malgré l’offre de sorties de ce soit là, offre aussi varriée qu’éclectique ! 

 

« Chapeau bas, Monsieur » avec, là encore, une majuscule car vous avez autant de talent que de coeur !

 

Annabelle Berthier