Ils viennent de-ci de-là, un peu cahin-caha, ils cheminent sur la scène sans le petit âne et auront quand même droit à leur récompense, non pas du picotin (de l’avoine) mais à des brassées d’applaudissements. Ca se passe ainsi au bœuf musical organisé chaque dernier vendredi du mois par l’association L’abreuv’art des galipotes à l’ECLA à Saint-Vallier.

 

 

 

 

 

 

Mieux que le picotin, c’est du plaisir dont il est question. Plaisir de jouer tout bonnement comme l’invite à le faire l’association. Hier soir, dès 20h, les premiers aficionados ont poussé la porte de l’ECLA et pris possession des lieux. Ils viennent comme ils sont, simples spectateurs ou amateurs éclairés de musique ou encore noctambules à la recherche d’une pause musicale autour d’un verre. Ici, seule l’amitié et les notes de musique ont droit de cité.

 

 

Au fil de la soirée, sur scène, les groupes se forment, se déforment, se reforment.

 

 

 

C’est le principe du bœuf musical. Batteur, bassiste, pianiste, saxophoniste, guitariste, harmoniciste, chanteur ou chanteuse se trouvent sur un simple accord, le murmure d’un langage universel. Laissons alors à Leonard Bernstein le soin de conclure : « On ne vend pas la musique. On la partage ».

 

 

J.B.