Au fil de nos rues de nos communes.
Aujourd'hui, Rue Titus Bartoli (Saint-Vallier)
Fils de Constantin Bartoli et d’Angélique Santoni, Titus Bartoli est né en Corse.
Ancien combattant et médaillé de la Première Guerre Mondiale, il est nommé instituteur à Digoin. Il adhéra au Parti communiste après le congrès de Tours.
Militant du syndicat de l’Enseignement, secrétaire du rayon communiste de Digoin, c’est lui qui présida la réunion de fusion des syndicats enseignants le 10 octobre 1935.
Arrêté le 21 juillet 1941 à Digoin, par la police française, pour distribution de tracts dénonçant l’attaque allemande contre l’URSS, ce retraité de l’enseignement fut détenu à la prison de Chalon-sur-Saône le 21 juillet 1941, puis interné au camp de Châteaubriant, en Loire-Atlantique, au camp de Choisel. Là, il y a une centaine d’autres résistants dont un certain Guy Môquet.
Les Allemands fusillèrent 27 d’entre-eux le 22 octobre 1941 comme otage, en représailles au meurtre de l’officier allemand Hotz à Nantes.
Dans la carrière de la Sablière, tous refusèrent d’avoir les yeux bandés et chantèrent la Marseillaise au moment fatal.
Il était marié et père d’un enfant.
Une école de Digoin porte son nom.
Un article à sa mémoire figure dans l’excellent ouvrage édité par l’Amicale des Anciens Elèves des Ecoles Normales de Mâcon : « Maîtres et Maîtresses de Saône-et-Loire dans la tourmente 1939-1945 »
Un commentaire sur “Au fil de nos rues de nos communes.”
Merci M.N. de nous permettre de découvrir et mettre un visage sur les noms de ces héros envers lesquels notre dette est immense.
Amitiés