Le prochain conseil municipal de Saint-Vallier, ce jeudi 22 décembre 2016 à 19h30, salle du conseil est riche de quarante-cinq questions. Toutes, il va s’en dire n’auront pas la même importance. Pour que le débat démocratique entre véritablement dans le vif du sujet, il faudra patienter au moins jusqu’à la question 33 et le RIFSEEP. Nous y reviendrons.

 

Cependant, la plupart des Valloiriennes et Valloiriens vont se passionner sur les questions 40 et 41, respectivement la fixation du nombre d’adjoints et l’élection d’un adjoint. Tout le monde a encore en mémoire la démission de son poste d’adjoint à la culture de Daniel Meunier le 20 octobre dernier au cours d’un conseil municipal extraordinaire. Ce soir-là, le maire, Alain Philibert prenait acte de la décision de son adjoint à la culture et se donnait jusqu’au 22 décembre 2016 pour décider. Décider l’élection d’un nouvel adjoint et, surtout, qui.

 

Depuis fin octobre et les jours qui ont suivi, les rumeurs les plus abracadabrantesques ont circulé dans la commune dont l’une, que Daniel Meunier reviendrait sur sa décision. « Ce serait un peu osé et mal venu » disait-on sans le crier ouvertement dans l’entourage du maire. Interrogé, l’intéressé s’est montré catégorique : « C’est une certitude, je ne reviens pas ». Daniel Meunier reste simple conseiller municipal dans la majorité.

 

Le maire devrait proposer Jean-Paul Lecoeur comme huitième adjoint

 

Alors qui, pas nécessairement pour le remplacer à la culture mais pour se faire élire huitième adjoint ? Deux noms semblent tenir la corde, à commencer par Jean-Paul Lecoeur et, en second lieu, Guy Berger. Selon nos informations étayées par l’entourage du maire, ce dernier maire aurait fait le choix de Jean-Paul Lecoeur, conseiller municipal de la majorité et aussi référent au conseil des habitants des Bois Francs. Il prendrait en charge le monde associatif et les animations, deux secteurs où Jean-Paul Lecoeur a unanimement fait ses preuves. « Il le mérite » soulignait Daniel Meunier si tel était le cas.

 

Donc sauf retournement de dernière minute, le maire Alain Philibert devrait proposer ce jeudi soir au conseil municipal, le nom de Jean-Paul Lecoeur pour être élu adjoint. Et qui pour prendre la culture ? Là encore, et ce n’est plus un secret pour personne, Christophe Dumont, adjoint aux affaire scolaires et à la restauration scolaire, devrait « hériter » de la culture et probablement conserver ses prérogatives aux affaires scolaires. A moins que le maire redéfinisse par la suite la charge de chacun des huit adjoints.

 

Une hausse des salaires pour les agents de la fonction publique

 

A l’ordre du jour également, le RIFSEEP (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel). Un sacré casse-tête pour le non-initié à la pratique du langage de la fonction publique. En quelques mots, le RIFSEEP remplace la plupart des primes et indemnités existantes, sans perte de rémunération pour les agents concernés. Il s’agit, d’une part d’un versement mensuel qui tend à valoriser l’exercice des fonctions et, d’autre part, de verser annuellement une prime en fonction de l’appréciation de la valeur professionnelle de l’agent, de son investissement personnel, de son sens du service public, à sa capacité à travailler en équipe et sa contribution au collectif du travail, peut-on lire sur le site de la fonction publique.

 

Pour Christian Delaforge, directeur général des services à la commune, « il s’agit d’une remise à plat des indemnités avec pour conséquence, une augmentation du budget de 40 000€ (qui est de 360 000€ avant le vote), soit à compter de janvier 2017, une hausse annuelle de 300€ par agent ».

 

Où la commune va trouver 40 000€ alors qu’elle n’a pas souhaité reconduire 500€ au comité des fêtes pour le concours des illuminations de Noël rapportait son président Michel Gauthier ? Avec la compensation des départs à la retraite. Il y en aura trois en 2017, un au service technique, un autre au service communication et, enfin, à la restauration scolaire aux Bois Francs.

 

En revanche, toujours dans le régime indemnitaire, devrait être mis en place, également à partir de janvier 2017, la perte de 1/30e à partir du premier jour d’absence chez les agents. « C’est pour favoriser le présentéisme » assure le DGS ou lutter contre l’absentéisme. A chacun sa vision.

 

Jean Bernard